samedi 30 janvier 2010

Shu qi n'ouvre pas les lèvres

Troisième billet consacré à Shu Qi cela devient une obsession. Il y a quand même une bonne raison.

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Je voulais mettre en lien ce bel extrait : le corps de Vicky que son ami vient sentir de la bouche au sexe. 

Elle me rappelle le portrait de la torpille dans Splendeur et misère des courtisanes de Balzac elle peut toujours vous avoir, vous ne l'aurez jamais. 

jeudi 28 janvier 2010

Cunnilinctus comment faire ?

C'est la recherche qui amène le plus de monde ici. Comme une image vaut mieux qu'un long discours, je vous propose parmi tant d'autre cette merveilleuse gravure de Michael von Zichy.

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Cette oeuvre a été publié précédemment sur le blog indispensable de Claire des sens. Et chez elle les photos sont mille fois plus belles.

dimanche 24 janvier 2010

Cunnilingus mortel suite

Mes lèvres seront ton tombeau, ce pourrait être le sous-titre des affiches du film Jennifer's Body. Ces lèvres toujours si pulpeuses et turgescentes. La mort est toujours présente dans l'attrait pour le sexe féminin. Le mythe du vampire est essentiellement sexuel.

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Mon sexe est un triangle noir, profond et impénétrable. Il vous attire, il sera votre mort.

Jennifers_Body

samedi 23 janvier 2010

Le cunnombrilisme

Une des nombreuses chansons du pornographe du phonographe célébrant le bas ventre des femmes. Rare sont les chanteurs ayant autant chanté le sexe féminin. Si aujourd'hui j'ai développé une telle attirance pour le cunnilingus je le dois certainement à Georges Brassens et à Serge Gainsbourg.


 



Voir le nombril d'la femm' d'un flic
N'est certain'ment pas un spectacle
Qui, du point d'vue de l'esthétiqu'
Puiss' vous élever au pinacle
Il y eut pourtant, dans l'vieux Paris
Un honnête homme sans malice
Brûlant d'contempler le nombril
D'la femm' d'un agent de police

nombril

"Je me fais vieux, gémissait-il
Et, durant le cours de ma vie
J'ai vu bon nombre de nombrils
De toutes les catégories
Nombrils d'femm's de croqu'-morts, nombrils
D'femm's de bougnats, d'femm's de jocrisses
Mais je n'ai jamais vu celui
D'la femm' d'un agent de police"
nombril

"Mon père a vu, comm' je vous vois
Des nombrils de femm's de gendarmes
Mon frère a goûté plus d'une fois
D'ceux des femm's d'inspecteurs les charmes
Mon fils vit le nombril d'la souris
D'un ministre de la Justice
Et moi, j'n'ai même pas vu l'nombril
D'la femm' d'un agent de police"
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Ainsi gémissait en public
Cet honnête homme vénérable
Quand la légitime d'un flic
Tendant son nombril secourable
Lui dit: "Je m'en vais mettre fin
A votre pénible supplice
Vous fair' voir le nombril enfin
D'la femm' d'un agent de police"

"Alleluia ! fit le bon vieux
De mes tourments voici la trêve !
Grâces soient rendues au Bon Dieu
Je vais réaliser mon rêve !"
Il s'engagea, tout attendri
Sous les jupons d'sa bienfaitrice
Braquer ses yeux sur le nombril
D'la femm' d'un agent de police

Mais, hélas ! il était rompu
Par les effets de sa hantise
Et comme il atteignait le but
De cinquante ans de convoitise
La mort, la mort, la mort le prit
Sur l'abdomen de sa complice
Il n'a jamais vu le nombril
D'la femm' d'un agent de police

PS : Je me rends compte a-postériori que ce billet peut prendre place dans la série des cunnilingus mortel.

mardi 19 janvier 2010

Teeth : mortel cunnilinctus

On voit d’ici l’accroche française de Teeth : « Un film qui ne manque pas de mordant ». Les mauvais jeux de mots pourront déferler dans les commentaires et nous éviterons donc de les étaler facilement. Car le premier opus de Mitchell Lichtenstein mérite bien mieux qu’une gentille condescendance. Beaucoup s’étonneront ou se moqueront de sa présence en compétition au festival de Deauville 2007, de notre côté nous en ferons l’un de nos coups de cœur.

Résumer le synopsis de Teeth c’est déjà révéler la clef de l’œuvre : Dawn est une lycéenne membre d’un groupe prônant la chasteté jusqu’au mariage, mais le désir est plus fort que les vœux pieux et au moment où elle s’apprête à succomber, tourmentée par le remord, elle découvre qu’elle possède le premier cas avéré de « vagina dentata ».

Critique de Jean Noel Nicolau Ecran large



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lundi 18 janvier 2010

L'eau à la bouche

Merci à Valmont et au boudoir libertin pour sa fidélité et ses commentaires. Son dernier est intitulé l'eau à la bouche.

dimanche 17 janvier 2010

Les lèvres de Shu Qi

Un seul billet n'aura pas suffit pour célébrer les lèvres de Shu Qi. Elle symbolise l'objet de ce blog : célébration du sexe féminin. Pas besoin de photo d'artiste, même les pornographes fond de l'art lorsque le modèle est Shu Qi.

J'ai plutôt tendance à privilégier les photos d'artiste mais les lèvres de Shu Qi n'en ont pas besoin.

Douglas Sirk parlait de son cinéma comme de l'exploration de "la distance infime entre le grand art et l'ordure". Shu Qi aurait été parfaite chez lui. (Olivier Joyard les inrocks)

Elle est la parfaite icône de la dialectique des 2 lèvres : les lèvres apparentes, la bouche, et les lèvres cachés, le pubis. Icône de la dialectique de la pureté et de la luxure.

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samedi 16 janvier 2010

Shu qi : les lèvres de baudelaire

Comme un flot grossi par la fonte
Des glaciers grondants,
Quand l'eau de ta bouche remonte
Au bord de tes dents,
Je crois boire un vin de bohême,
Amer et vainqueur,
Un ciel liquide qui parsème
D’étoiles mon coeur!      

Charles Baudelaire, le serpent qui danse

Pourquoi lorsque l'on voit Shu Qi à l'écran nous sommes subjugué ? Pourquoi évoque-t-elle le serpent qui danse de Baudelaire ?




Shu Qi a de ces fines grossiéretés : entre mille petits détails, ses lèvres ; elles sont si rosement pulpées, si délicatement volumineuses qu’elles débordent vers le petit cœur au-dessus, celui qui touche au bout de son nez, de sa truffe [5] ; elles débordent même, croirait-on, sur la naissance de ses joues (cela était fascinant dans Millenium Mambo où les deux heures du film s’écoulaient tout contre la bouche de Shu Qi). En un sens, son visage entier est lèvres, petites lèvres et grandes lèvres, et sa bouche appelle irrésistiblement un désir de fellation (ou beaucoup plus) ; l’obscénité de Shu Qi, si palpable, est en fait toute en obliques, en suavités indirectes. D’où ce constat, si essentiel : son extrême beauté tient tout autant de la « part putain » [6] de Prigent que de « l’idole immortelle » de Baudelaire. 
« La belle d’abandon » [7] (filmée par Hou) a la grâce de fondre en une même bouffée charnelle ce que la modernité a pour culture d’opposer : l’obscénité et la délicatesse.

Le texte ci dessus est extrait d'un article de Stéphanie Eligert sur remue.net.

La fin est délicieuse on sent le désir chez celle qui écrit : Dire Shu Qi : sentir la petite grâce truffée de ce « shu », si mignon à prononcer parce qu’il s’articule tout doucement et très vite, « au bord des dents » [9], avec une sorte de minutie souffleuse. Cela cerne encore une autre pornographie de Shu Qi, celle qui s’écoule, avant même qu’on la regarde, du chuintement liquide de son nom.

Shu Qi dans toute sa dualité dans ces 2 extraits ...






et notamment Three Times de Hou Hsiao-Hsien


Et le transporteur, alors. Oui j'oubliais, qu'est-ce qu'il en fait Besson de ces lèvres... il les bâillonne.

mercredi 13 janvier 2010

Shakespeare in love

Je ne résiste pas à publier ces vers de Venus et Adonis qui sont la source de l'inspiration du blog Pleasant Fountains.

Fondling','she saith, 'since I have hemm'd thee here
Within the circuit of this ivory pale,
I'll be a park, and thou shalt be my deer;
Feed where thou wilt, on mountain or in dale:
Graze on my lips; and if those hills be dry,
Stray lower, where the pleasant fountains lie
.


Within this limit is relief enough,
Sweet bottom-grass and high delightful plain,
Round rising hillocks, brakes obscure and rough,
To shelter thee from tempest and from rain.
Then be my deer, since I am such a park;
No dog shall rouse thee, though a thousand bark.'

At this Adonis smiles as in disdain,
That in each cheek appears a pretty dimple:
Love made those hollows, if himself were slain,
He might be buried in a tomb so simple;
Foreknowing well, if there he came to lie,
Why, there Love lived and there he could not die.

These lovely caves, these round enchanting pits,
Open'd their mouths to swallow Venus' liking.
Being mad before, how doth she now for wits?
Struck dead at first, what needs a second striking?
Poor queen of love, in thine own law forlorn,
To love a cheek that smiles at thee in scorn!

Now which way shall she turn? what shall she say?
Her words are done, her woes are more increasing;
The time is spent, her object will away,
And from her twining arms doth urge releasing.
Pity,' she cries, 'some favour, some remorse!'
Away he springs and hasteth to his horse.


La traduction de la première strophe proposée par Pleasant Fountains :
Je serai ton parc et tu seras mon cerf
Broute où tu veux : sur monts ou en vallée
Viens paître sur mes lèvres ; et si ces collines sont sèches
Egare-toi plus bas, là où gisent les agréables fontaines
.

Si les lecteurs maitrisent aussi bien la langue de Shakespeare, n'hésitez pas à compléter la traduction.

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mardi 12 janvier 2010

Pleasant Fountains

Pleasant Fountains est un cabinet de curiosités littéraires. Une suite de textes, extraits d’œuvres connues ou moins connues, qui rendent compte des relations bucco-génitales !

On y lit beaucoup de fellation mais pas seulement et l'on prend le temps de remonter à l'origine. Non pas à Dieu tout de même mais à Shakespeare.

Madame Edwarda est une nouvelle de Georges Bataille


Je tremblais : je la regardais, immobile, elle me souriait si doucement que je tremblais. Enfin, je m’agenouillai, je titubai, et je posai mes lèvres sur la plaie vive. Sa cuisse me caressa mon oreille : il me sembla entendre un bruit de houle, on entend le même bruit en appliquant l’oreille à de grandes coquilles. 

American Psycho de Bret Easton Ellis

Elle est couchée sur le dos, nue, les jambes écartées – des jambes bronzées, aérobiquées, musclées, entraînées –, et je suis à genoux, en train de la sucer tout en me masturbant ; depuis que j’ai commencé à la lécher et à lui bouffer la chatte, elle a déjà joui deux fois, et son con est tendu et brûlant et mouillé, et je lui écarte et la doigte d’une main, tout en me branlant de l’autre. 

La famille royale  de William T. Vollmann.  

Le con de la Reine avait le goût du crack. Les filles pouvaient s’y abreuver toute la journée et le manque disparaissait.. Mais plus elles buvaient, plus elles devenaient accros.


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Cette magnifique exposition ci-dessus est l’œuvre de Jean-Francois Lefranc

lundi 11 janvier 2010

2010 : au secours du plaisir féminin

2010 certains pensent que l'occident est le summum de la civilisation. En terme de sexe pourtant l'occident reste très proche du moyen âge. C'est vrai que les sociétés religieuses ne sont pas une référence et les sociétés traditionnelles, communautaires peuvent aussi être rétrogrades.

Pourquoi je parle de ça? Je viens de lire les 2 articles d'Agnès sur son blog les 400 coups : Le point G existe, je l'ai rencontré  et Point G : l'étude stupide de l'année.

J'y vois le symbole du refus par des représentants universitaires, du pouvoir intellectuel, de la libération sexuelle.
Faisons travailler nos doigts, nos langues, nos sexes, nos corps. Utilisons des accessoires. Soyons corporels. Notre vie notamment l'absence d'intimité et la violence ou la bêtise sociale durant l'enfance et l'adolescence puis le stress quotidien sont les ennemis de l'orgasme.
L'homme et la femme doivent aussi être libre dans leurs têtes pour être libre dans leurs corps.

Pour illustrer ce billet sur le plaisir féminin, ce tableau d'un artiste contemporain Belami que j'ai glané chez le mateur d'art. Si le sexe féminin vous fait peur, nous sommes là pour vous soigner de votre névrose.

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Belami

samedi 9 janvier 2010

Cunnilingus ch'ti

Si l'on parle du nord alors on rigole.
Ch'est Marius et Cafougnette qui fêt'tent chinquante ans d'mariache.

-Marius- "Quo qu'ch'est-y qui t'fro plaijir pou ch'tanniversaire??"

-Cafougnette- " Ben coute, comme que te l'demint' bin gintimin, mi ch' qu'j'ai invi d'puis eune paire d'ans ch'est qu't'eum fait un cumulolingus"

-Marius- "Bin me vla prop' à m'nache aller pourléquer des breulles!"

Euch soir la, et bin min pôv' Marius y dot y aller! Alors y met sin nez din ch'gayolle à clitorisss..........10 minuts.........20 minuts......RIEN!!!

-Marius- in arlévant s'tiête " Hé Cafougnette... te t' rapplo ti qu' ch'est Fausto Copi qu' avo gagné ch'tour eu Frince in 54???"

-Cafougnette- "Quo qu'ch'est qu' te m'raconte ti? t'es in trin de m'faire minette d'puis eune demi heure et te m'fait quier avec tes vélos!! t'est pas tout branque ti des fos!!!"


-Marius- " Nan, mi ch'te di cha passe que vind' vir cha sur un boud' journal qu'est resté collé à ch'trou d' tin cul!"


Trouvé chez Batiss Grovint

mercredi 6 janvier 2010

Light as the breeze


Leonard Cohen - Light as the breeze

Recherche musicale SinéHebdo n°68 Dror

Elle se tient devant toi nue
tu peux regarder, tu peux goûter
et elle vient à toi légère comme la brise
A présent tu peux boire ou tu peux toucher
peu importe ta façon d’adorer
aussi longtemps que tu es à genoux
Alors je me suis mis à genoux au delta
à l’alpha et à l’oméga
au berceau de la rivière et des mers 

She stands before you naked
you can see it, you can taste it,
and she comes to you light as the breeze.
Now you can drink it or you can nurse it,
it don’t matter how you worship
as long as you’re down on your knees.
So I knelt there at the delta,
at the alpha and the omega,
at the cradle of the river and the seas.

Retrouver les paroles en anglais et français sur le site written wor(l)d en deux langues.
Ce texte rappelle l'aphorisme de René Char :
Ne te courbe que pour aimer.