mercredi 19 février 2014

Cuba Libre

Des taches de rousseurs, un air espiègle, de petits seins. Elle est maternelle et femme quand elle me récupère au bar bien abimé par trois heures d'Ernest Hemingway le cocktail du soir.

Je la fais rire avec mon discours sans queue ni tête, mes cheveux ébouriffés et mon indigne conduite. Je parle de Jean Ferrat et de cunnilingus libertaire.

Elle s'assoit en face de moi qui suis à moitié allongé dans son canapé. Elle retire sa culotte et me la lance à la figure en riant. Elle sent un mélange d'urine et de sexe excité. Je peux revivre certains moments où je l'ai senti troublé, son slip en a gardé la trace.

Elle boit un mojito au champagne, ses jambes écartées elle me montre son minou. Parfois elle se caresse et se lèche les doigts sucrés et mouillés. Elle m'invite à la gamahucher. D'abord nature puis mélangée avec le sucre du mojito. Elle se caresse sa petite poitrine.

La tête me tourne mais le sucre de son fruit me garde en vie. Elle a peut-être  plusieurs orgasmes mais je ne m'en rappellerais plus.

Photo : Jonathan Leder

JonathanLeder

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