vendredi 17 février 2012

L'ode au vagin 1906

Ô paradis ! joie étoilée !
Explosion du désir fou !
La langue, la langue effilée,
Toute la langue dans le trou !
Pendant que, de ses mains savantes,
Il étreint les fesses mouvantes
Ou chatouille le bout des seins,

Beau moment de lacher prise durant lequel on oublie le stress et les emmerdes du quotidien. Je vous offre un extrait consacré au clitoris
La main de l'amant t'entre-baille
Vivante rose de cypris,
Et de tout de suite elle travaille,
D'un doigt léger, le clitoris.
Fin chef-d'œuvre de la nature,
Vit d'oiseau, pine en miniature,
Bouton subitement durci,
Qui, dans l'écartement des lèvres,
Tout baigné d'amoureuses fièvres,
Dresse la tête et bande aussi.

Retrouvez d'autres extrait de l'ode au vagin de Clovis Hugues

Pour illustrer ce sujet un Dessin de Marcel Vertès qui illustra un recueil de poèmes de P. Louÿs, Pybrac ( 1928) qui a été proposé par Michel Koppera

fascination-22-3

La référence à Marcel Vertès me permet de passer le bonjour au rendez-vous manqué à Montmartre.

samedi 11 février 2012

Je te ...

Je te narine je te chevelure
je te découvre je t'invente
tu me lèvres humides
je te respire
je te bouche
je te vulve je te paupières
je te langue
Vers extraits de Prendre corps de Ghérasim Luca
Poésie complète ici
 
Tu me suicides, si docilement.
Je te mourrai pourtant un jour.
Vers extraits de Au Mocassin Le Verbe de Robert Desnos
 Poésie complète ici



Prendre corps est actuellement chanté par Arthur H sur les scènes de France. Il invite tous ses spectateurs et spectatrice à rêver (faire) l'amour. Pour moi toute bonne musique, toute musique intéressante, est sexuelle ; qu’elle soit douce, rythmique, évanescente, furieuse, son identité profonde est sexuelle. Je suis baba

Prendre corps une descente en apnée dans les profondeurs de l’expérience sexuelle, une description scientifique de l’abandon, de la folie passagère, de l’excitation sensuelle jusqu’à une démence acceptable mais aussi une langue joyeuse qui ne désire aucune convenance