samedi 18 août 2012

Les dangers du cunnilingus : cinéma indépendant américain

ALYSSA  : Baiser c'est pas juste pénétrer, Banky. Pour moi on dit "baiser" dès qu'il y a relation sexuelle sans amour. Je ne suis pas amoureuse de Kim, mais je vais la baiser. Tu n'aimes pas toutes les filles avec qui tu couches.
BANKY  : Y'en a même que je déteste.
ALYSSA  : Je suppose que c'est différent avec celles dont tu es amoureux. Par exemple tu les lèches plus longtemps.
HOLDEN  : C'est parti.
BANKY  : Je ne fais pas ça.
ALYSSA  : Quoi ?
BANKY  : J'ai arrêté. C'est frustrant.
HOLDEN  : D'habitude tu te rends toujours un peu ridicule quand tu parles de ça. Mais là, ce sera pire que jamais.
BANKY  : Je ne tolère plus tous les inconvénients liés au fait de lécher une fille.
ALYSSA  : C'est quoi le problème ? Si tu parles de l'odeur, fais gaffe je te colle un pain.
BANKY  : Non, l'odeur, j'aime bien. Je parle de mon incapacité à le faire correctement. Ma mère m'a appris une chose: Si je ne sais pas faire quelque chose, alors autant ne pas le faire. Bon, mon père disait qu'elle suçait mal, mais c'est pas le sujet.
ALYSSA  : Au moins tu reconnais tes lacunes en matière de sexe.
BANKY  : Non. Leurs lacunes à elles. Les meufs ne t'aident jamais. Jamais elles ne te disent quoi faire, pas vrai ? Et la plupart d'entre elles sont bloquées par le facteur odeur. Du coup, en général, elles restent là, figées, comme un lapin devant les phares d'une voiture. Je dis ça parce que quand une nana me suce, je lui fais savoir où aller et à quel point j'en suis. Il faut la jouer comme CNN ou la Chaîne-Météo: des mises à jour constantes.
HOLDEN  : T'es vraiment con.
ALYSSA  : Non, il a raison. J'étais comme ça au lycée. Tu sais, paralysée à l'idée qu'on me lèche. Mais à l'Université, tout a changé. Je me suis libérée. J'étais comme ces types sur les pistes d'aéroports avec leurs torches qui les bougent comme ça, pour diriger, pour dire quand s'arrêter.
BANKY  : C'est ce que je dis. Ce serait différent si les nanas me donnaient un coup de main. En disant au type où il doit aller. Plus de temps perdu, plus de séquelles permanentes.
ALYSSA  : Séquelles permanentes ?
BANKY  : Ouais. Tu veux un exemple ? Tu vois ça ? Nina Rollins, en deuxième année. Je lui bouffais la chatte, d'accord ? Et d'un coup son chat saute sur elle. Elle se redresse et me donne un grand coup de pelvis, me pète la dent et je l'avale. Il a fallu que je mette une couronne.
ALYSSA  : J'ai mieux que ça. Première année, je léchais Cynthia Slaterin chez elle. J'étais complètement bourrée, je me suis endormie au beau milieu d'un cunnilingus. Elle a pété un plomb, elle m'a enfoncé son talon dans les côtes. Juste là. Ca c'est de la séquelle.
BANKY  : D'accord, d'accord. Tu vois ça. Je ne peux pas pencher ma tête plus que ça vers la droite. Toujours en première année, je sortais avec Brandy Svining. Pendant six mois, je l'ai léchée en vain. Pas une réaction ! Une nuit, j'ai dû changer de position, ou la vitesse de ma langue, d'un coup c'était la Révolution! Elle bougeait dans tous les sens, respirait très fort, elle a collé ses cuisses contre mes oreilles si fort que je n'ai pas entendu son père qui rentrait dans la chambre. Il m'a attrapé par les cheveux et tiré en arrière.
ALYSSA  : Troisième année, vacances de Pâques. Je bouffais Missy Kurt dans la bagnole de son frère. Elle était allongée à l'arrière de la voiture. Moi j'étais à moitié dehors, les genoux à terre. Elle bougeait dans tous les sens, et d'un coup elle a tapé sur le frein à main! La voiture a commencé à dévaler la pente et mon genou gauche s'est retrouvé déchiqueté, Pire que si on me l'avait coupé aux ciseaux !


En anglais
                           ALYSSA
                 No, he’s got a point. That’s how I was in high school - I was nervous, and inhibited about being eaten out.  But by the time I got to college, that all changed.  I loosened up.  Not only did I learn to communicate - I learned to be bossy.  I was like one of those guys at the airport with those big flash lights - waving them this way, directing them that way, telling them when to stop.
                           BANKY
And that’s all I’m saying, it’d be different if chicks helped out - pointed a guy in the right direction.  Then there’d be no bullshit, no wasted time, and no chance for permanent injuries.
                           ALYSSA
Permanent injuries?
                           BANKY
                 Sure.  You wanna see something permanent! (pulls our front tooth)I got this from Nina Rollins, sophomore year.  I’m going down on her, and out of nowhere, her cat jumps on her stomach.  She does this big ol’ pelvic thrust - cracks my tooth in half, sends it down my throat.  I had to get a crown for the stub.
                           ALYSSA
                     (to Holden) I got that beat. (to Banky) I got that beat. (half-turns and lifts chin)
                 Sophomore year.  I’m going down on Cynthia Slater in her dorm room after we went club-hopping.  I’m totally drunk, and in the middle of it, I fall  asleep - right there in her lap.  She got so mad, she digs her heel into my back, right there. (points to scar) That’s permanent.  
Extrait des dialogues de Chasing Amy avec Joey Lauren Adams = Alyssa, Jason Lee = Banky, Ben Affleck = Holden un film de Kevin Smith

Version francaise et anglaise
 
Retrouvez le cunnilingus symbole du cinéma indépendant américain : Blue Valentine de Derek Cianfrance avec Michelle Williams, Ryan Gosling.

blue-valentine

Crédit photo shelikeswaves
 
This is not just cunnilingus; this is cunnilingus with a social conscience. Though the tenderness of this scene contrasts effectively with Cindy’s earlier unsatisfying encounters, it’s become most notable for the MPAA ratings controversy surrounding the film’s being given an NC-17. Ryan Gosling: handsome and quotable. Wahoo

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire