Le matin de Suisse lance comme d'habitude dans notre société de consommation le faux scandale : d'un coté l'article d'Anne Lemmer au titre explicite Cunni, pipi et vomi sur scène et de l'autre l'édito de Sandra Jean l’honorable directrice dudit festival n’a rien trouvé de mieux que de programmer un spectacle, non pardon, une performance, durant laquelle monsieur vomit sur madame, urine dans sa bouche et lui prodigue un cunnilingus, entre autres scènes, paraît-il, très tendres.
C'est a priori le sens de l'oeuvre jusqu'ou peut-on aller pour obtenir les applaudissements du public, pour devenir célèbre, pour créer l'évènement. Les jeunes artistes donneraient tout pour être applaudis...performance artist has to go to the extreme to get his applause
J'ai voulu en savoir plus. Dernière cet alibi il y a certainement le besoin de danser et de partager cette danse avec le public. Les danseurs sont Florentina Holzinger et Vincent Riebeek. Et je me laisse piéger par la personnalisation. Je ressens le besoin de donner des noms de ne pas laisser anonyme.
Interview d'Isabelle Lewis et google m'a traduit la critique suivante :
Vous pourrait facilement le rejeter comme vouloir être provocateur, choquant, égocentrique et vulgaire, mais la performance invite à voir au-delà. Un jeu ingénieux entre l'artiste et le public, remplie avec des références vers l'intérieur (vers l'interprète lui-même) et à l'extérieur (p.ex. le glammed et fait sauter le monde de la culture pop), une danse entre la sincérité et de l'ironie, entre l'homme et la femme, entre voyantes, de la sexualité et de la étalage objectivé corps-corps. Aucun Applaus n'est pas la lumière à lire à tout moment, mais néanmoins déclenche le rire, avec un peu clin d'oeil ici et là. (...) Il est fascinant d'assister à la croissance tension qui Holzinger et Riebeek créer à partir du moment leur duo apparaît.
Retrouvez les photos sur le blog de Vincent Riebeek, le blog de Florentina Holzinger
Retrouvez une version filmé en 2010
Et si à la fin l'on se dit simplement : ils ont du talent... Ils nous ont transportés...
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