vendredi 10 mai 2013

Magnifique cunnilingus de cinéma

Chez Medem, le sexe est une fête, une libération s'ouvrant à tous les excès, à l'abandon de soi le plus complet et le réalisateur fait preuve d'une crudité surprenante avec les coïts sauvages, torrides et inventifs entre Lucia et Lorenzo. Paz Vega est à ce titre une sorte d'idéal féminin que Julio Medem n'a de cesse de mettre en valeur. Passionnée, torturée et charnelle, c'est un nid d'émotion à vif dont le bouillonnement pousse à se mettre à nu constamment, au propre comme au figuré. Chronique du cinéphile

Il ose le vrai cul qui fait bander (ou mouiller). Des cunilingus qui valent un gunfight chez John Woo, des branlettes féminines qui écrasent le meilleur combat de kung fu, des caresses péniennes qui font oublier les plus grandes poursuites automobiles de l’histoire du cinéma Technikart 

Lucia bande le yeux de Lorenzo et effleure la bouche de celui-ci de son index, de son coude, de son nez, de son épaule, de son téton, de sa langue, elle vient ensuite s'agenouiller au dessus de la bouche de son amant. Nous ne verrons plus que la langue de Lorenzo et l'extérieur de la cuisse de Lucia qui tangue d'avant en arrière, d'arrière en avant sur cette langue. Toujours très doucement elle se retourne pour s'offrir à nouveau à la caresse.

Très pur, très beau.


Sexe à l'aveugle avec Paz Vega, extrait de Lucia et le sexe

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