Boîte échangiste dans le XIIIe (c'est... heu... pour mon livre sur les boîtes échangistes). Une jolie rousse suce un type en même temps qu'un deuxième lui fait une levrette. Au bout d'un moment, un troisième se décide, un peu timide, et va se placer sous la fille pour un cunnilingus. La fille y prête à peine attention. Une fois la séance terminée, le timide en question va voir la fille qui est en train de se rhabiller :
Heu... le cunnilingus, tout à l'heure, il vous a plu ?
Hein ? Quoi ?
Parce que heu... il était de moi.
Partouz de Yann Moix
En boîte échangiste, on te remplaçait aussitôt; on te remplaçait sans cesse; à l'infini. Tu n'étais là que pour ça : être remplacé ! Par un autre, un remplaçant plus utile, pas forcément plus dévoué, mais plus approprié au désir, peut-être aux besoins, de celle qui entendait se faire mettre par ton successeur immédiat.
(Note de Nicocerise : Réalité chantée par Jacques Brel dans aux suivants)
Jacques Brel - Au Suivant ( Live 1964 ) par cantalou7301
Je n'avais pas compris immédiatement la situation: j'avais pratiqué un très long cunnilingus sur une certaine Stéphanie (1966-....), et c'était un moustachu avec des cratères sur la gueule (1954-...) qui allait, contre tout attente, avoir accès à la pénétration (à la pénétration qui m'était due)
(Note de Nicocerise : cette concurrence pour le sexe et la copulation fait penser à une société de singes)
Ici l'auteur cite Péguy, la citation est réelle (il y a tellement de fausse citation) Il y a une telle bassesse dans le remplacement, une infamie. Un deuxième n'est jamais un premier.
Plus loin l'auteur continue : je n'entendais pas céder ma place au rouquin : ça fait 20 minutes que je la lèche, je te signale!
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