vendredi 6 septembre 2013

Dépucelage de Vian

Je suis allongé sur le dos… heureusement, sinon, je souffrirais… et je n’y vois plus rien… Deux mains se posent sur ma poitrine, deux longues jambes se collent aux miennes… Je suis prêt à hurler tellement c’est douloureux d’attendre comme ça… Et d’un coup, la première des deux s’allonge sur moi. Je la pénètre de toutes mes forces… presque immédiatement, elle s’écarte et c’est la seconde qui prend la place… Je tire désespérément sur le cordon qui m’attache les mains… Il casse… Elle ne s’est aperçue de rien… Au moment où elle va s’éloigner à son tour, mes bras se referment sur elle… Je la tiens d’une main et de l’autre, je réussis à attraper les jambes de la seconde… je la fais tomber à côté de moi et mes lèvres remontent le long de ses cuisses… jusqu’où je peux aller… J’aime ça… J’aime beaucoup ça… Elles gémissent un peu… tout doucement.
… Le temps passe…
Il passe beaucoup, aujourd’hui… »

comiendo coños eatin

Vous venez de lire un extrait de Et on tueras tous les affreux de Boris Vian paru en 1948 aux Editions du Scorpion sous le pseudonyme de Vernon Sullivan.

Le héros Rock Bailey est beau, baraqué mais il veut rester puceau jusqu'à vingt ans mais Mona et Beryl comme vous l'avez lu ci dessus l'empêche de réaliser son serment. (de vigne ou de coeur).

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