dimanche 27 avril 2014

Cunnilingus gore

Adolescent en 1985, je suis resté fan de ré-animator sans avoir revu le film. Le film de Stuart Gordon est demeuré un classique du genre.
Somme d'une heureuse addition d'idées et de recommandations, Re-Animator allait s'inscrire comme l'un des plus brillants représentants de l'explosion gore que connut le cinéma américain dans la première moitié des années 80. (tortillafilm)
Il contient la seule (ou la première) scène de tentative de cunnilingus gore sur la blonde Barbara Crampton.


Cette scène délicieusement perverse qu'est le cunnilingus sur le point d'être pratiqué sur la fraîche jouvencelle par la tête du Dr. Hill, décapité puis ressuscité par West. Nemesis de West et au moins aussi cinglé que lui, Hill (dont la présence fut recommandée à Gordon par Brian Yuzna) n'est pas non plus du genre à abandonner. Déjà bien tordu du temps de son vivant, le professeur en deux morceaux (la tête, qui contrôle le corps à distance) laisse libre court à ses plus bas instincts pour voler la gloire des découvertes de West et satisfaire sa libido sur Meg, qu'il convoitait depuis le début. Tout ce qui se trouve au milieu du combat opposant West et Hill est irrémédiablement broyé, d'abord psychologiquement (la fameuse histoire d'amour entre Meg et Dan ainsi que l'amour filial de Meg pour son père) puis physiquement. 



samedi 26 avril 2014

Tu seras nue

Francis Jammes entre la chair des jeunes filles de mai (Dieu, vous qui savez à quel point j'ai aimé ces fleurs épanouies de chair en mois de mai) et la chère épouse (Dieu, faites que celle qui pourra être ma femme soit humble et douce et devienne ma tendre amie), entre l'abeille butineuse et l'âne besogneux. Petite annecdote en 1895 il est au mariage de Henri de Régnier et de Marie de Heredia. 1896 il s’éprend d’une jeune fille qu’il désigne dans ses œuvres sous le nom de Mamore. Il devra rompre sous la pression maternelle en 1898. En 1907, il se marie enfin avec Geneviève (dite Ginette) Goedorp.
Recueil De l'Angélus de l'aube à l'Angélus du soir
Dieu, faites que celle qui pourra être ma femme
soit humble et douce et devienne ma tendre amie
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Dieu, vous qui savez à quel point j'ai aimé ces fleurs épanouies de chair en mois de mai, - See more at: http://www.poemes.co/priere-pour-mourir-aime-des-jeunes-filles.html#sthash.wabEXJh6.dpuf
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Tu seras nue dans le salon aux vieilles choses,
fine comme un fuseau de roseau de lumière,
et, les jambes croisées, auprès du feu rose,
tu écouteras l’hiver.
À tes pieds, je prendrai dans mes bras tes genoux.
Tu souriras, plus gracieuse qu’une branche d’osier,
et, posant mes cheveux à ta hanche douce,
je pleurerai que tu sois si douce.
Nos regards orgueilleux se feront bons pour nous,
et, quand je baiserai ta gorge, tu baisseras
les yeux en souriant vers moi et laisseras
fléchir ta nuque douce.
Puis, quand viendra la vieille servante malade et fidèle
frapper à la porte en nous disant : le dîner est servi,
tu auras un sursaut rougissant, et ta main frêle
préparera ta robe grise.
Et tandis que le vent passera sous la porte,
que la pendule usée sonnera mal,
tu mettras tes jambes au parfum d’ivoire
dans leurs petits étuis noirs.

De tu seras à tu serais, un deuxième poème de Francis Jamme

Tu serais nue sur la bruyère humide et rose,
comme ces femmes qu’on apprend en classe, près
de chèvres se donnant des coups au bas des prés.

Tu dormirais en ne rêvant d’aucune chose,
et tes jambes pareilles, tièdes et douces
luiraient dans la pluie verte et glacée de la mousse.

Ton corps serait comme l’air et l’eau qui sont purs.
Un grillon aigre chanterait dans le vieux mur
d’une maison abandonnée et qui aurait,
à ses pieds, les champignons roses des forêts.

Les alouettes qui ont la couleur de l’argent
siffleraient en volant vite. Et, tout en dormant,
tu mettrais une main dans tes cheveux remplis
de brins de paille agaçants de roides épis.

vendredi 25 avril 2014

L'étreinte des 2 amies

Je reviens une dernière fois sur l’œuvre les amies en chambre de Germaine Krull de 1924.

D'abord pour présenter ce montage de 4 moments de cette étreinte. Je n'ai pas trouvé la 3ème image ailleurs, cette position en 69 que j'aurais apprécié en grand.


Et puis je fini par cette image qui pourrait être un moment d'apaisement avant ou après l'amour. Un moment de charme à la Titien, où innocemment  la belle laisse admirer ses charmes les plus intimes. Ou un petit moment de bouderie.

Nous avons la liberté de rejouer ce roman-photo.
 


En parlant de roman-photo, je me hasarde à faire un parallèle avec le roman Photo Droit de regards une œuvre (paru pour la première fois aux éditions de Minuit en 1985) de Marie Françoise Plissart avec une lecture de Jacques Derrida (et Benoît Peeters qui a participé au projet).


jeudi 24 avril 2014

Cunnilingus orthographique

Nos amis belges s'amusèrent de dictées osées. A découvrir au cercle d'or cénacle d'apétiste. Et pour illustrer ce propos je vous propose les gravures de Garnon. Le texte ci dessous n'est qu'un extrait.

Pendant qu'elle enceignait de sa lippe pulpeuse son vit tumescent - divine fellation ! -, elle malaxait ses testicules boursouflés entre ses appas ballottants et affriolants. Alors que sa langue experte titillait avec volupté son gland rubescent, elle l'interrogea dans son français quelque peu fruste mais si excitant : « Ton méat coule pas ? » Lui, qui se retenait à grand-pine, pardon ! - lapsus linguae - à grand-peine, lâcha enfin la coulée. Et c'est goulûment qu'elle dégusta sa semence - du vingt ans d'âge assurément - qui giclait en longs jets brûlants.

garnon-017
Ne voulant pas demeurer en reste, il lui rendit aussitôt la politesse et lui écarta délicatement les fesses. Ancien maître queux, il avait gardé un bon coup de langue et c'est par-devers qu'il entama l'exploration de son mont de Vénus, effleurant d'abord, puis suçotant son clitoris turgescent. Tout émoustillée par son cunnilingus expert, elle geignit de plaisir et, conséquemment, ses grandes lèvres s'humectèrent de cyprine dégoulinante. Il explora également sa rosette en profondeur jusqu'à la limite de ses muscles rectaux ; Verseau, elle adora cette sodomie linguale ex abrupto.

garnon-040


Après ces amuse-bouches - la mise en branle, si j'ose m'exprimer ainsi -, ils passèrent aux choses sérieuses. Comme il s'était quelque peu imprudemment vanté en termes machos de ses performances orgastiques, elle le soumit à un véritable schibboleth libidinal, enchaînant jusqu'à l'aurore les positions les plus époustouflantes du Kama-sutra. Quelle fabuleuse oaristys ! Quoique en nage, frôlant quelquefois l'épectase - male heure de rêve - , il fut cependant à la hauteur et tint surtout la longueur.

mercredi 23 avril 2014

Les amies habillées

Germaine Krull est reconnu dès l'origine comme faisant partie des grands photographes. C'est Jean Cocteau qui la nomme miroir reformant.

La séries les amies de chambre date de 1924. Elle étudie la photographie à Munich de 1916 à 1918. Elle ouvre son studio et se consacre au portrait et au nu. Et dans ce climat d'après guerre est proche du parti communiste munichois. 

Elle s'installe à Berlin à partir de 1922 et ses images de nues et de lesbiennes lui permettent d'exprimer un monde au delà de la domination masculine. Je trouve cette série les amies de chambre toujours avant-gardiste.




Vous vouliez du nues (attendez la suite)

Les amies se dénudent


Les amies de chambre série de Germaine Krull de 1924.

Statuts antiques détournées dans une scène intime ou scène intime immobilisée dans une position antique.


Dernier instant avant l'étreinte

ou après l'amour?






mardi 22 avril 2014

Les ébats torrides des amies

Les ébats de ces deux amies en bas, les chaussures dispersées sur le sol, les couvres lits bigarrés (malgré le noir et blanc). Les poses ne sont plus grecques mais c'est une esthétique ouvertement réalistes et sexuelles.









Série les amies en chambre 1924
Germaine Krull

lundi 21 avril 2014

Gargouille

Mes balades parisiennes m'amènent fréquemment vers Notre Dame de Paris ou Saint Germain de l'Auxerrois sous le regard des gargouilles monstrueuses. (Photo ci dessous ici)


Tête humaine tirant la langue 
Eglise St Michel (Charente) modillon extérieur


Femme exhibant ses parties génitales 
Basilique Notre Dame des Miracles Mauriac (cantal) modillons de l'abside

la tentation d'Eve 
Eglise St Pierre Carennac (lot) chapiteau du narthex

dimanche 20 avril 2014

Dans le creux de mes reins

Anne Azoulay et Eric Elmosnino dans Léa de Bruno Rolland dont Anne Azoulay est co-scénariste. Cette scène est belle par la beauté des corps nus mais peut-elle exprimer plus qu'elle ne montre?

Film durement critiqué par Anne-Laure Huet.


samedi 19 avril 2014

L'huître de Casanova

Je ne peux m'empêcher de penser au délicieux met que les femmes m'offrent parfois quand je lis les mémoires de Casanova. Extrait ici ou .

Nous nous mîmes à table où j'appris à ces filles à manger des huîtres en leur donnant l'exemple. Elles nageaient dans leur eau. Armelline, après en avoir avalé cinq à six dit à Emeline qu'un morceau si délicat devait être un péché.

Je me suis avisé de prier Emilie de me mettre dans la bouche avec ses propres lèvres une huître.

Je lui ai mis la coquille à la bouche, je lui ai dit de humer l'eau en gardant l'huître entre ses lèvres.

j'ai recueilli l'huître en collant mes lèvres sur les siennes avec la plus grande décence.

Elle fut enchantée de la délicatesse avec laquelle j'ai pris l'huître de dessus ses lèvres.


Ce fut par hasard qu’une belle huître que je mettais dans la bouche d’Emilie, glissa de la coquille et tomba dans sa gorge. Elle voulait l’enlever avec ses doigts, mais je la réclamai de droit et elle dut céder, se laisser délacer et me permettre de la recueillir avec les lèvres, du fond où elle était arrêtée. Elle ne put s’opposer à se laisser découvrir entièrement; mais je ramassai l’huître d’une façon à ne laisser soupçonner d’aucune manière que j’éprouvasse d’autre plaisir que celui de reprendre mon huître.
La découverte était trop belle pour ne pas la mettre à profit ; aussi, tenant Armelline assise sur mes genoux et faisant mine de lui donner une huître, je la lui laissai adroitement tomber dans sa gorge.

Armelline, loin de se montrer embarrassée, ne pouvait cacher qu’elle était enchantée de l’accident, quoiqu’elle ne voulût pas en faire semblant.
-Je veux mon huître, lui dis-je. -Prenez-la.
Il ne fallut pas me le dire deux fois. Je me mis à la délacer de manière à faire tomber l’huître le plus bas possible, en me plaignant de devoir l’aller chercher avec mes mains.
Quel martyre pour un homme amoureux de devoir dissimuler l’excès du bonheur dans un pareil moment !
Je ne laissais à Armelline aucun moyen de m’accuser de licence, car je ne touchais ses deux globes d’albâtre que pour aller chercher mon huître.
Quand je l’eus recueillie, n’en pouvant plus, je m’emparai d’un de ses seins, en réclamant l’eau de mon huître, et j’en suçai le bouton, à peine saillant, avec une volupté que rien ne saurait exprimer.


vendredi 18 avril 2014

La couleur de l'amour

2 planches superbes extraites de Le bleu est une couleur chaude de Julie Maroh.

"Moi ce qui m’intéresse c’est la banalisation de l’homosexualité."

Cela doit surtout être vrai pour 2 adolescents qui doivent pouvoir vivre leurs amours normalement sans craindre le pire des autres.

Quand au cul…Je vous laisse lire le retour de Julie Maroh sur le film de Kechiche





mardi 15 avril 2014

Ton anus suce ma langue comme une bouche

Nous sommes en 1908 sur la butte Montmartre au beau milieu de la vie de bohème une période "sans dates" pour Pierre Dumarchey alias Pierre Mac Orlan peintre et illustrateur.

L'écriture érotique fut certainement une source de revenus indispensable pendant ces dix années, avant de devenir populaire avec le romanesque humoristique et loufoque puis le romanesque poétique et réaliste ou fantastique social.

En matière d'érotisme le fouet et la fessée inspire particulièrement le jeune auteur, mais malheureusement ce n'est pas notre sujet.

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Mais dans cette première oeuvre Femmes du monde et sang bleu, Pierre Mac Orlan éprouve un certain plaisir à décrire le trou du cul de ces dames.

Je me penche, j'arrondis ma lune, mon cul rebondis, j'écarte mes femmes, ... tu le vois, ...là, au milieu
Tu le vois bien .... mon trou ... mon trou mignon .... mon trou de bise
Tu n'as plus tout tes plis, cochonne! Cochonne, des pines sont passées par là.
La figure plaquée contre les fesses et la langue dardée dans le trou impur, soeur Véronique, s'affolait, béguayant des mots salaces, s'excitant dans l'ignoble des mots de passion.
Et la soeur Sainte Fanny, le postérieur étalé, épanoui comme une belle rose blanche, évasait ses fesses contre le nez de sa lécheuse.
Soeur Véronique pris Fanny à bras-le-corps et la jeta le dos sur le lit. Elle ouvris les cuisses fuselés, dévoila la vulve grasse, la motte bombée sous la toison; ses lèvres fouillèrent le satin rose, dénichèrent le clitoris, le sucèrent, la langue battit à coups rapides et soeur Fanny hurla de jouissance... des gémissements de femme en amour.
Dieu que cette minette avait été bonne.

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Je ne sais si cette oeuvre est de Mac Orlan lui même

Ci dessous illustration de Léon Courbouleix pour Petites cousines (1919)

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Notons également que Pierre Mac Orlan admira Germaine Krull.

lundi 14 avril 2014

Dirty words des 2 gougnottes

Un petit plus d'Henri Monnier et ses 2 gougnottes ou l'enfer de monsieur Prudhomme. 



Louise
Je voudrais, te dis-je, une chose ...

Henriette
Quelle chose?

Louise
Que nous disions ...

Henriette
Que veux-tu que je dise?

Louise
De vilains mots ...
Henriette
Je n'en connais pas

Henriette essaye timidement je voudrais te sucer, et Louise la relance tu voudrais sucer quoi? ton petit cucu. Louise lui apprend le mot con. Dis mon con. Puis elle lui apprend pine.

Louise
Suce aussi ... Bien, bien ... Con ... Pine ... Con ... Pine ... Mon con

Henriette
Ma pine ... Mon vit ... Dis mon vit ...

...

Louise
Ma mie nous pinons sans piner

...

Louise
Les pines nous manquent

Henriette
Mais les hommes point.

...


Henriette
Demain, en nous réveillant, que ferons-nous?


Louise
Nous recommencerons.


Illustration Jean Dulac

dimanche 13 avril 2014

Petit Théatre de l'intimité

Les deux gougnottes d'Henry Monnier 1864 sous-titrée « Dialogues infames. Scènes réelles de la vie de nos mondaines » et sur-titrée Pour servir à l'histoire de nos moeurs est une pièce en 1 acte.

Deux dames du monde Louise Laveneur et Henriette de Frémicourt sont hébergées dans un appartement séparé chez Madame de Crécy, abonnées par leurs maris qui sont à leur partie de chasse. Elles se couchent dans le même lit en tout bien tout honneur. Mais c'est sans compter sur la finesse de Louise.



Louise
Et pas d'enfants à craindre!

Henriette
Et nos maris?

Louise
Traitons les comme ils les méritent. Faisons les cocus


Henriette
Où vas-tu, cher trésor, où vas-tu?

Louise
Laisse moi ma reine laisse moi tout visiter comme avec ma petite nini

Henriette
Que fais-tu mamie? Que me fais-tu? Que veux-tu?

Louise
Te montrer combien je t'aime!

Henriette
Ah? mon ange tu me combles. Je ... Je me ... Je me meurs... Ah! Ah! Tu m'as tués... Tu m'as tués...
Que m'as-tu fait, Louise, que m'as-tu fait?...

Louise
Ce que tu vas me faire... Viens, Viens, je t'en prie ...

Henriette
Oui, mais souffle la bougie...

Louise
Je ne te verrais plus...

Henriette
Tu as raison.

Louise
Tu ne m'en veux pas, cher trésor, des jolies petites choses que je me suis permises.

Henriette
Je serais bien ingrate...Et la preuve c'est que je vais te rendre la pareille...



Louise
Mets toi à ton aise, mon Henriette.

Henriette
 Oui Mignonne

Louise
Ta petite tête est-elle bien?

Henriette
Ne t'occupe pas de moi... Me sens-tu?

Louise
Oui, mon trésor, je sens ta bonne petite langue. Ah, que c'est bon ... C'est donc bon! Va, va, mon ange chéri, va,... Ne me quittes pas!...Suce, suce! Promène ta petite langue, promène-la  comme je fais... Merci, Merci, viens me baiser, viens que la baise; ta bonne bouche fraiche, toute humide de moi...


Henriette
Vous êtes satisfaite, chère madame, de votre petite élève?
 
Louise
Ma petite élève est une petite ....

Henriette
Une petite ....

Louise
Une petite cochonne.

Henriette
Nous sommes deux petites cochonnes. 

 

Illustration d'Henri Monnier





Puis Illustration d'André Collot

et une de Félicien Rops

Régine Deforges l'outrageuse

Dans sa carrière d'éditeur Régine Deforges a du subir de nombreuses condamnation jusqu'à perdre temporairement ses droits civiques.

Et subir la vulgarité du notable : Monsieur Hardellet, arretez de vous tripoter!

Mais si Outrage vient de l'au delà, au delà de la bien pensance, au delà de la vulgarité, au delà de la tiédeur alors Régine Deforges doit être chez elle dans l'au delà.

Extrait chez ceriselibertine
Hardellet
Aragon
Deforges
 
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vendredi 11 avril 2014

Besame

Besame 

Besame mucho




Como si fuera esta noche la ultima vez



Besame 



Besame mucho



Que tengo miedo pederte, perderte otra vez


Hommage aux inoubliables Dalida et Cesaria Evora.

vendredi 4 avril 2014

La femme du marchand - Борис Михайлович Кустодиев

La femme du marchand, the merchant wife, est une source d'inspiration inépuisable pour Boris Koustodiev. Né en 1878 à Astrakhan au bord de la Mer Caspienne. La famille Koustodiev loue une petite aile de la maison d'un riche commerçant. C'est là que le petit garçon conçoit ses premières impressions de la vie de la classe des riches marchands. Plus tard, l'artiste écrira « Toute la substance du riche et abondant mode de vie des marchands était là sous mon nez. Il devient paraplégique en 1916 et son souvenir de la femme du marchand ne cesse de le hanter.


La femme du marchand rencontre un jour le Domovoï. Le domovoï est l'esprit domestique protecteur du foyer et de la famille. Petit, poilu et barbu, il vit derrière le four. L'une des exigences du paganisme slave était de laisser chaque soir près du four des morceaux de nourriture.


 Est-ce que la pastèque était un prélude à ce rêve?