jeudi 17 juillet 2014

Cul

« Pendant que tu fais ta prière, laisse-moi essayer quelque chose.
Je suis sûre que c’est quelque chose de sale.
Probablement.
Et quoi encore ?
Comment, tu te mets à genoux devant moi, tu tends le cul comme si tu voulais te faire enculer et tu ne veux pas que je lèche ?


Oh ! pas là !
Mais si, là ! tiens, sens ma langue, petite chérie, sens-la qui te torche le trou du cul…
Oh ! mais elle pousse, elle pousse, elle va entrer.
Oui, figure-toi que c’est une pine !


Mais, chérie, mais tu m’encules… Oh ! que ta langue est dure, elle me transperce… J’en ai au moins long comme le pouce, dans moi… Oh ! que c’est doux ! et que cela excite… Oh ! elle me lèche dedans… la sale… oui… oui… branle-moi en même temps… je mouille comme une fontaine… Ha ! ha ! comme je jouis !… ha ! comme je jouis ! »


Douze douzains de dialogues ou petites scènes amoureuses de Pierre Louÿs

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