samedi 25 février 2017

ODF moustache d'écume

Restons avec E.D. et son Odor di fémina avec ces scènes dans la lingerie.

Marianne, la figure congestionnée, consentante cette fois, se laissa faire, mais elle laissa retomber ses jupes, ensevelissant l’ouvrière de son bonheur dans les ténèbres. Je ne voyais émerger que les pieds de l’agenouillée, et rien de la voluptueuse pratique qu’elle poursuivait dans l’ombre, mais j’avais sous mes yeux la mimique expressive de la béatifiée. Ses yeux roulaient dans leur orbite, son nez palpitait, ses lèvres bâillaient montrant le riche écrin crocheté, la gorge sautait, enfin je vis les hanches onduler, et j’entendis les soupirs habituels, mais moins éloquents que ceux qu’elle exhale sous ma langue.
Janine émergea de dessous les jupes, rouge, essoufflée, attendant son tour bien gagné.




Janine, relevant brusquement ses jupes, s’élance vers son amie assise, lui apportant son chat enflammé, qu’elle pose sur sa bouche. Celle-ci détourne la tête, mais Janine, dont ça ne fait pas l’affaire, la couvre de ses vêtements, aveuglant l’ouvrière, cambre ses reins pour lui mettre l’embouchure sur les lèvres, et de ses deux mains par-dessus la robe, elle prend la tête rebelle, la tourne et la retourne, jusqu’à ce qu’elle l’ait mise en face de l’ouvrage, car je la vois la maintenir ainsi, comme satisfaite de ce qui lui arrive. En effet elle reste immobile, les yeux au ciel, comme dans l’attente du Messie, qui arriva sans doute, car la croupe se met à onduler dans un roulement voluptueux, qui se termina par une modulation soupirée presque à haute voix.
Elle se retire enfin, démasquant son amie, qui a des moustaches d’écume, qu’elle essuie avec son mouchoir.

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