dimanche 26 mars 2017

ODF La blanche hermine

Elle avait mis ses deux cuisses sur les bras du fauteuil, pendantes des deux côtés, le bassin très élargi, offrant le con dans l’écartement le plus indécent et le plus favorable pour l’inspection et pour l’exploration de la cavité satinée, exhibant dans le haut à l’entrée, au-dessous d’une fine toison noire, un vrai clitoris de tribade, gros, luisant, et d’un rouge vif, que je voyais très bien de ma cachette éloignée. Le bas des fesses reposait sur le bord du fauteuil, larges, épanouies, le dos renversé, la chemise retroussée jusqu’au nombril.

J’aurais volontiers pris la place de la langue qui allait venir labourer cette chair ouverte, des lèvres qui allaient se coller là, des dents qui allaient croquer cette praline rose parfumée. Une furieuse démangeaison fouettait mon sang incendié par cette exhibition luxurieuse de chairs nues étalées dans la plus lubrique indécence, mais je devais rester simple spectateur.


Mais déjà la soubrette agenouillée devant le vermeil sanctuaire, me cachait l’objectif, et priait avec une aimable ferveur, qui se manifestait sur le visage ému de la maîtresse, et sur la petite gorge menue, que la chemise très ouverte laissait toute entière à découvert les petits seins blancs et ronds se soulevaient berçant la pointe vermeille ; ses lèvres s’entr’ouvrirent, et elle soupira tendrement, la tête penchée sur l’épaule, les yeux mi-clos.



La soubrette se releva, tandis que la maîtresse restait dans la même posture, plus indécente encore, avec la chair plus ouverte, et la mousse qui luisait sur son bouton rutilant, et dans les poils noirs d’alentour, comme dans l’attente d’une seconde fête.

Ici je vous laisse découvrir cette chose mais uniquement si votre lubricité est suffisante. Ce chapitre de la blanche hermine inspirera Apollinaire pour Les onzes milles verges publié en 1907 et signé des initiales A.G.. On retrouve également l'odor di femina dans les mémoires d'un jeune Don Juan

Illustration Mario Tauzin
Le recueil de planches érotiques de Mario Tauzin (1909-1979) Interdit aux adultes paru pour la première fois vers 1930. 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire