vendredi 10 mars 2017

ODF le clitoris de la vendangeuse

Angélique, jeune brune béarnaise venue pour les vendanges est la prochaine partenaire du narrateur. Comme d'habitude il vérifie l'odeur du minou avant d'y coller la bouche.

Je me rends compte que j'ai oublié de résumer l'argument d'Odor di femina : un parisien insatisfait des parfums des femmes de la ville vient gouter aux saveurs corporelles naturelles des femmes de la campagne. Ainsi commence l'ouvrage :
Écœuré par les senteurs affadissantes qu’exhalent les dégrafées musquées et fardées de tous les mondes, véritables poupées en cire, qui se livrent à vos caresses, veules et inertes, sans la moindre ombre de pudeur, incapable d’une étincelle, je fus pris de la fantaisie d’essayer du piquant des amours naturalistes.

Mais revenons à Angélique :

J’y porte un doigt indiscret, frôlant les environs, pénétrant dans le repaire, pour m’informer de l’état du logis ; elle était ouverte, mais si peu, qu’on devinait que le visiteur ordinaire devait être maigrement pourvu, je portai le doigt sous mon nez, pas le moindre parfum, le lavage, à grande eau, d’eau pure sans mélange, qu’elle devait pratiquer matin et soir. Elle était aussi propre à l’intérieur qu’à l’extérieur cette perle rare. Je ne pus me tenir de lui témoigner ma reconnaissance pour ce logis si bien tenu, en l’embrassant dans ces parages pendant qu’elle s’écriait, surprise de cette façon aventurée de lui souhaiter la bienvenue.
— Oh ! monsieur, qu’est-ce que vous faites-là ?
Je me retirai pour lui dire :
— Ma fille, quand un bijou est propre comme le tien, on peut bien le choyer, l’embrasser, le manger, pour prouver le cas qu’on fait d’un joli con bien tenu. Mais tiens tes jupes que je puisse respirer.

Je reposai mes lèvres sur le charmant bijou, fouillant la grotte jusqu’aux lambris, de ma langue tirée, qui revint sur le gardien de la geôle que je pris dans mes dents. À peine ma langue le frôla, qu’il se raidit, et se mit à frétiller sous la chatouille, s’humectant bien vite, tandis qu’elle glissait sur le bord du fauteuil, venant au-devant de ma bouche, je fus obligé de la retenir, elle semblait obéir à l’influence d’une caresse magnétique, qui l’attirait comme l’aimant attire le fer.


 Illustration Odor di femina inconnu

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire