dimanche 26 mars 2017

ODF le secret du goût du cunni

— Ta sœur connaît-elle le joli jeu de bouche à bouche ?
— Si elle le connaît, la chérie, je le crois bien qu’elle le connaît. Je l’aime trop, ma mignonne sœurette, pour ne pas le lui avoir appris, en le lui faisant dans son joli nid. Viens ici, ma jolie Suzon, viens ma sœurette aimée, que je te fasse mimi devant not’ maître. Viens me faire pipi dans la bouche, ma belle.
Suzanne à cet appel saute sur sa sœur, s’accroche au cou, et grimpe comme une chatte, le long du corps nu, jusqu’à ce que sa petite toison noire soit à la hauteur du nez. Elle passe ses jambes, l’une à droite, l’autre à gauche, les cuisses sur les épaules, les pieds ballants dans le dos ; elle cambre ses reins, avance son derrière, les fesses élevées, pour poser son chat sur la bouche de sa sœur, qui se colle au bijou parfumé, la tête en arrière, et elle se livre avec un plaisir évident à sa chère besogne dans ce con choyé.
 Tony Bastos

Elle descend comme elle avait grimpé. Sa sœur aînée avait des moustaches d’écume, mais elle avait aussi des gouttes dorées qui perlaient au bas du menton. Je me rapprochai, Janine avait quelque raison de dire à sa jeune sœur de venir lui faire pipi dans la bouche, la mignonne ne pouvait recevoir des coups de langue, sans que sa petite vessie prît part à la fin de la fête, c’est ce qui donnait ce petit goût acide à sa rosée d’amour.
Parbleu, voilà l’explication de la saveur âcre inexplicable après le bain et le lavage prolongé de ces bords. Je voulus m’en convaincre, je me précipitai sur le corps du délit, qui bâillait grand ouvert. Il y en avait encore sur les bords, ce qui ne me détourna pas de conduire l’affaire jusqu’au bout, tandis que sa sœur lui prenait la langue dans sa bouche. Je trouvai une preuve abondante du phénomène à la fin de la pratique ; quand elle flageola sur les jambes, pleurant de volupté, je léchai un mélange salé.

Illustration Tony Bastos des Perversions discrètes de la bourgeoisie (1973)

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