jeudi 6 avril 2017

ODF Jouissons par les deux bouts

Elle avait dû pratiquer la posture, car elle saisit l’affaire à merveille. Dès qu’elle me vit étendu sur le tapis, elle sauta à califourchon sur ma figure, me descendant son chat sur les lèvres, se détachant comme pour me narguer, se reposant brusquement, et remontant sa croupe qu’elle dandina un moment au-dessus de mes yeux, pour m’exciter par ce balancement lubrique.



Enfin elle s’allongea sur mon corps, installant son joli con vermeil sur mes lèvres en deux coups de son croupion satiné, et prenant le sire bandé dans sa bouche, elle fit courir ses lèvres de velours sur la colonne dans une promenade voluptueuse, qu’elle menait lentement, tandis que je plongeais ma langue dans la chaude cavité satinée, allant chercher la volupté jusqu’aux lambris de la voûte.


Je lâchai les bords à mon tour, pour plonger mon œil ravi dans cette chair ouverte, embaumant le foin coupé, exhibant le coquet petit bouton, qui frétillait, luisant sur le bord, et aussi pour voir ces ravissantes fesses qui se dandinaient au-dessus de mon nez, et que je mordis en me soulevant sur les coudes, avant de reprendre ma voluptueuse besogne.



Elle fut vite terminée aux deux bouts, et je léchais la douce rosée que distillait la fontaine d’amour sous ma langue, tandis qu’elle aspirait mon foutre suavamment pompé.

Texte Odor di femina d'E.D.
Illustration Pierre Jousson, Erotiques la balance 1967
37 planches photographiques sur fond noir, 6 planches de vers libres de Louise Labé et de Pierre de Ronsard.
Sa signature n'apparait pas mais on retrouve les obscurités indécises et les fonds noirs qui font sa réputation. 

L'album Érotiques a été réédité en France en 1968 par Régine Deforges (Paris, L'Or du Temps) et a été aussitôt interdit.

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