lundi 17 avril 2017

Pompilius cunnilingus

Pompilius est le compagnon (son complice car elle est âgée) de Lady A dans le roman de San Antonio La vieille qui marchais dans la mer.

C'est en usant d'un  aphrodisiaque chinois que le vieux diplomate roumain arrive à ses fins :


Ayant compris le dessein du bonhomme, elle décrivit un quart de tour sur son siège, posant sa jambe gauche sur le dossier du conducteur et plaçant son dos contre la portière de manière à lui offrir le plus commodément possible ce qu’il convoitait.

Il réprima une sorte de plainte étrange qui ressemblait à un sanglot de bonheur et plongea son visage dans la fournaise.

  Noémie se mit à contempler la mer qui paraissait complètement blanche sous le soleil.


Cela ne l'empêche pas de critiquer la performance du nouveau complice (même s'il est jeune) de sa maitresse.


- Puis-je vous demander ce que Lambert fait de ses mains pendant que sa langue s’active ? interrogea le Roumain.
- Il tient celles de la petite pute, et alors ? 
- Âme divine, qui sait tous des frivolités parce qu’elle fut une virtuose des sens, n’y a-t-il pas un meilleur usage à faire de sa dextre et de sa senestre en pareil cas ? Moi, madame la vieille truie fétide, quand j’ai eu le fabuleux privilège de goûter à l’élixir de cette fille, de ma main gauche j’attisais ses seins et, de la droite je provoquais chez elle des plaisirs sodomites au lieu de lui bouffer le cul comme un veau, madame la truie-à-la-gueule-défoncée. Comme un veau qui lèche un bloc de sel. Votre sous-lope mange sans appétit ! Parce qu’il a vu, dans les films pornos de Canal Plus, que cela se pratique. Il bouffe par « on-dit », madame Noenoeil ! Pour faire croire à sa partenaire qu’il est au courant des beaux usages, mais la divine pratique est lettre morte pour lui. Il lèche cette adorable chatte comme s’il s’agissait de timbres-poste, vous vous en rendez trop bien compte, vous pour qui la fellation était un dû et la première des manœuvres amoureuses ; toujours présente dans l’étreinte ; abandonnée un instant pour être reprise avec plus de passion. Comment avez-vous dit, avec votre fierté de grand-maman, en me le montrant, tout à l’heure ? Qu’il était délicat ! Délicat ! Je pouffe ! Délicat ? Dégoûté, vouliez-vous dire ! Délicat, ce léchouilleur imbécile ! Mais, madame, en le voyant perpétrer, le dos à votre infernale caméra, on comprend tout de suite qu’il n’aime pas le cul, ce chérubin, qu’il ne l’aimera jamais. Ce n’est pas des chattes qu’il lui faut bouffer, mais des gâteaux, madame. Des gâteaux !

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