mardi 12 septembre 2017

Big data

Pour Seth Stephens-Davidowitz l'auteur de Everybody lies : big data, new data, and what the internet can tell us about who we really are (Tout le monde ment : le big data, les nouvelles données, et ce que l’internet peut nous apprendre sur qui nous sommes vraiment) published in May 2017 by HarperCollins, non seulement tout le monde ment dans les sondages et enquêtes mais tout le monde se ment à soi-même. Les recherches Google deviennent alors la plus importante base de données jamais collectée sur la psyché humaine qui révèle enfin la vérité de l’homme et notamment ses obsessions sexuelles.

On va enfin savoir combien l’homme et la femme ont de rapports sexuels, s’ils pratiquent le cunnilingus et s’ils aiment cela. S’ils voudraient le pratiquer avec leur femme, la boulangère, la gardienne de la paix, ou la bouchère. S’ils préfèrent brouter une jeune ou une vieille, avec ou sans poil. Est-ce qu’ils lèchent aussi bien les grandes que les petites lèvres. Est-ce que les femmes ont plus de plaisir avec d’autres femmes que d’être léché par un homme. Est-ce que le terme lécher (lick, leccare, lamar, Tiǎn, liếm) est érotique ? On va tout savoir et ce sera la fin des pseudos études de sexologie.

 
Article du monde et du guardian
 







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