dimanche 30 décembre 2018

The Baroness Shaves Her Pubic Hair

Baroness Elsa 
Elsa von Freytag-Loringhoven 
E.V.F.L

The Baroness’s first poems were published beginning in 1918 in The Little Review, a literary magazine run in part by Ezra Pound and modernist Jane Heap, who was a champion of Freytag-Loringhoven’s work. The journal’s motto was “Making No Compromise With the Public’s Taste,” and it had published James Joyce’s Ulysses in serial form. In her straight-lined, all-caps handwriting, Elsa penned poems with delightfully effervescent titles like “Subjoyride,” “Holy Skirts,” and “A Dozen Cocktails — Please.” Her verse teetered on the boundary between brilliance and nonsense, challenging modernist mores of the time and ushering in a buoyant surrealist style full of playful word association and bold sexual boundary pushing. Heap called her “the only one living anywhere who dresses Dada, loves Dada, lives Dada.”




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Thus will be thine orbs: filmy – with curtains of happiness – – 
Thine mouth – stern – harsh muscles of thine jaws relax in pain – sweet as tears.
Breathless – thine heart – breathless – choking thine throat – 
Back it will drop into thine chest pounding thine frame!.
Juggular vein behind thine vengeful ears – -along thine vengeful white neck – fly like sides of a bellows.
Flesh: crystal – transparent.
Crimson joy in thine heart – crimson thine orbs!
Soft rubber thine bones – weak thou art – child!
Brain leave thee – Blissful – leave thee – seconds eternity.
Thine sheen: brass – copper – snow – scintillating moonstone – 
Scin-    lat-    moonstone – – – – 
        til-     ing

Saint Antony the second – wiser than the first – 
Sawest unity – necessity – sacrifice – – – Joy – battle – death – life – Godsatan – Satangod – 
Saint Antony the second – Wise One!

Adam – warrior – smileth strength – knowledge – 
Adam – New Man – steppest lightly – friend of serpent – drowsiness gone – 
Adam – takest Earth!

Such mine love?  electric fluid – current to thine wire – to make Light – 
Ah – h – h – such mine love!

Kiss me. . . . . . . upon the gleaming hill . . . . . . .*
Adam – Mine Love!
After thou hast squandered thine princely treasures into mine princely lap – there remains upon mine chest a golden crimson ball – weighing heavily – 
Thine head – 
     King Adam – Mine Love.

* Donated to the Censor

The Little Review 6.1 (1919): 73. 
Dessinateur non illucidé

lundi 17 décembre 2018

Ae Fond Kiss

Ae fond kiss, and then we sever; 
Ae fareweel, and then forever! 

Début du poème de Robert burns

Film de Ken Loach 2004
Avec Atta Yaqub : Casim. Eva Birthistle : Roisin

L'actrice irlandaise et l'acteur écossais d'origine pakistanaise sont beaux à croquer.

dimanche 16 décembre 2018

Laissez tomber la poésie.

Ecrit pour des raisons financières (1 dollars la page), Anaïs Nin publie ses nouvelles érotiques car J'ai finalement décidé de publier ces textes érotiques, parce qu'ils représentent les efforts premiers d'une femme pour parler d'un domaine qui avait été jusqu'alors réservé aux hommes.

Insistez sur le sexe. Laissez tomber la poésie. Tel est la consigne de leur commanditaire.

Les récits d'Anaïs Nin touche toutes les femmes ici un extrait de la nouvelle Elena du recueil delta of Venus en portugais.

Elena foi em busca do corpo mais abundante de Bijou. Leila era mais agressiva. Colocou Bijou deitada de lado, com uma perna jogada por cima de seu ombro, e a beijava entre as pernas. De vez em quando Bijou contorcia-se para trás, para longe dos beijos e mordidas lancinantes, da língua dura como o sexo de um homem. 
Ao se mover desse jeito, suas nádegas eram lançadas em cheio contra o rosto de Elena. Com as mãos, Elena estivera desfrutando do formato das nádegas; agora inseriu o dedo na pequena abertura apertada. Ali podia sentir cada contração provocada pelos beijos de Leila, como se estivesse tocando a parede contra a qual Leila movia a língua. Bijou, recuando da língua que a alcançava, movia-se na direção de um dedo que lhe deleitava. O prazer era expresso em melodiosas modulações de voz e, de vez em quando, como uma selvagem sendo escarnecida, cerrava os dentes e tentava morder aquela que estava tentalizando. 
Quando estava prestes a gozar e não podia mais se defender do prazer, Leila parou de beijá-la, deixando a meio caminho do ápice de uma sensação excruciante, semi-enlouquecida. Elena havia parado no mesmo momento.






Le même extrait en espagnol


Elena buscó el cuerpo más pleno de Bijou. Leila se mostraba más agresiva. Tenía a Bijou tendida a su lado, con una pierna echada sobre su propio hombro, y besaba a la prostituta entre las piernas. De vez en cuando, Bijou se echaba hacia atrás lejos de los incisivos besos y mordiscos, y de aquella len­gua, tan tiesa como un sexo de hombre.
Cuando se movía de esta manera, sus nalgas que­daban contra el rostro de Elena, que había estado complaciéndose con su forma y ahora introducía el dedo en la apretada y pequeña abertura. Allí podía sentir la contracción causada por los besos de Leila como si tocara la pared contra la cual Leila movía su lengua. Bijou, separándose de la lengua que la buscaba, se movió en torno al dedo que le procuraba placer. Su goce se expresaba en melodiosos murmullos y, de vez en cuando, como un salvaje en peligro, mostraba los dientes y trataba de morder a quien la estaba martirizando.

Cuando estuvo a punto de sentir el orgasmo y ya no podía defenderse de su propio placer, Leila dejó de besarla, abandonándola a medio camino de la cumbre de una sensación agudísima, al borde del delirio. Elena se había detenido en el mismo momento.


Le même extrait en anglais.

Elena sought the fuller body of Bijou. Leila was more aggressive. She had Bijou lying on her side, with one leg thrown over Leila's shoulder, and she was kissing Bijou between the legs. Now and then Bijou jerked backwards, away from the stinging kisses and bites, the tongue that was as hard as a man's sex. 
When she moved thus, her buttocks were thrown fully against Elena's face. With her hands Elena had been enjoying the shape of them, and now she inserted her finger into the tight little aperture. There she could feel every contraction caused by Leila's kisses, as if she were touching the wall against which Leila moved her tongue. Bijou, withdrawing from the tongue that searched her, moved into a finger which gave her joy. Her pleasure was expressed in melodious ripples of her voice, and now and then, like a savage being taunted, she bared her teeth and tried to bite the one who was tantalizing her. 
When she was about to come and could no longer defend herself against her pleasure, Leila stopped kissing her, leaving Bijou halfway on the peak of an excruciating sensation, half crazed. Elena had stopped at the same moment. 



Illustration : Photographie pornographique sur le thème des 2 amies.

Et les dessins de Rojan

samedi 15 décembre 2018

Off camera

Dans the big combo 1955, une scène que nous ne tolérons plus aujourd'hui avec le tryptique domination, soumission, plaisir. Mais qui suit une scène dans laquelle la femme demande à l'homme de lui enfiler ses chaussures.



Le réalisateur Joseph Lewis, a été convoqué devant le comité du code de production pour expliquer la scène entre le ganster qui embrassant la nuque de sa maitresse, se baisse et sort du cadre. Le censeur a exigé de savoir où Conte était supposé être allé quand il est off camera, et le réalisateur lui a répondu: Que fait un acteur lorsque vous vous rapprochez de quelqu'un d'autre? Il va s'asseoir quelque part, je suppose.


Un des membres du comité déclare: Cette saleté montrant un type qui descend sur une femme  (going down on a woman) ne convient pas au public américain. Joseph Lewis répond  Ce n'était pas du tout mon intention… si vous voulez imaginer cela, c'est vous qui décidez. Mais vous ne l’avez jamais vu embrasser cette fille sous le cou.



Le réalisateur aurait également eut à se justifier auprès de Cornel Wilde qui joue de personnage du flic pourchassant Brown mais qui est également le co-producteur du film et le mari de Jean Wallace. Joseph Lewis aurait tourné la scène en s'assurant que Cornet Wilde était absent du plateau.



Brown (Richard Conte) Susan Lowell (Jean Wallace)

dimanche 2 décembre 2018

Sans rire

On a en France une sexualité de la gauloiserie. On ne peut pas parler de sexe sans rire.

Varenne







mercredi 21 novembre 2018

Cunnilingus préhistorique

L'action se passe quelque part en Europe. 35 000 ans avant notre ère. Ayla appartient déjà aux hommes de Cro-magnon, alors que le clan d'adoption en est encore au stade du Néanderthal.

Ayla l'enfant de la terre (The Clan of the Cave Bear, 1980)Jean M Auel. C'est en 1977 qu'elle imagine la saga préhistorique Les enfants de la terre.

Il ôta d'abord la longue tunique, prit le temps d'embrasser de nouveau les mamelons avant de dénouer les lanières qui entouraient la taille et retenaient les jambières. Il les fit descendre, promena les lèvres sur l'estomac d'Ayla, glissa jusqu'au nombril, jusqu'à la toison pubienne. Lorsque le haut de sa fente apparut, il y enfonça la langue, savoura le goût familier, chercha le petit bouton. Ayla poussa un cri de plaisir quand il le trouva. 

Lorsqu'il eut défait complètement les jambières, il se pencha pour embrasser de nouveau sa bouche et ses seins, boire encore à sa source. Il écarta ses cuisses, entrouvrit les délicats pétales, trouva le bourgeon érigé, l'aspira, le titilla de la langue tout en glissant ses doigts en elle pour trouver d'autres endroits où s'affolaient les sens d'Ayla. 

Elle cria de nouveau lorsque des vagues de feu la parcoururent. 

Presque trop vite, Jondalar sentit la liqueur d'Ayla sur ses lèvres et son envie de laisser libre cours à son désir devint si forte qu'il faillit ne plus pouvoir se dominer. Il se redressa, trouva la fente d'Ayla de son membre durci et la pénétra, heureux de ne pas avoir à craindre de lui faire mal, certain qu'elle pouvait le prendre totalement en elle.


Ouah j'avoue que l'homme préhistorique est un parfait gentleman et un poète. 


samedi 17 novembre 2018

La femme érotique

La miniature me fascine autant pour sa précision que pour l’imaginaire qu’il peut englober. Mon travail comprend à la fois des illustrations, des ex-libris érotiques et des gravures, parfois érotiques, qui s’inscrivent dans un registre différent et totalement onirique. J’aime la proximité de la presse à graver, l’odeur des encres, le tirage des épreuves, les procédés qui consistent à faire vivre le papier. Source
Je crois que ce n’est pas superflu de mentionner le fait que je sois à moitié iranienne, parce que c’est encore plus drôle de réaliser des images érotiques en ayant cette origine. C’est ma façon d’exprimer ma liberté. En art, je pense que tout est permis dans la mesure où c’est exprimé d’une manière vraiment personnelle. Je déteste l’hypocrisie qui entoure souvent l’érotisme. Je vois les choses d’une manière extrêmement simple, je dois dire que je trouve tout cela très naturel. J’en retiens le côté euphorisant aussi bien pour l’art que pour l’amour. Librairie Humus

Oeuvre de Patricia Nik-Dad







samedi 3 novembre 2018

Antonin Nin




En compagnie d'Antonin Artaud, un film de Gerard Mordillat, 1993, d'après les cahiers de Jacques Prevel.

Est-ce que je pourrais dire des choses comme : J'aime le goût du baiser dans le baiser. J'aime le goût du cul dans le cul. J'aime le goût du sexe dans le sexe.


Une superbe présence au cinema "muet" avant de devenir un abominable cri.



Et au printemps 1933 une parenthèse de silence par la grâce d'Anaïs Nin 
Plusieurs choses nous rapprochent terriblement , mais une surtout: notre silence. Vous avez le même silence que moi. Et vous êtes la seule personne devant qui mon propre silence ne m’ait pas gêné. Vous avez un silence véhément où l’on dirait que l’on sent passer des essences, je le sens étrangement vivant, comme une trappe ouverte sur un gouffre, où l’on sentirait le murmure silencieux et secret de la terre. Il n’y a pas de poésie inutile et fabriquée dans tout ce que je vous raconte, d’ailleurs vous le sentez bien.

Antonin Artaud regarde Anaïs Nim devant Les Filles de Loth de Lucas van den Leyden et voit une émotion artistique toucher un être et le faire palpiter comme l’amourD’un coup je vois comblée, exactement, hermétiquement remplie (dans tous les sens) ma solitude sentimentale infinie.


Avec vous seulement 

… je veux vous amener à faire vivre devant moi des images, des images où je sente notre propre vie. J’ai depuis hier le goût d’une bouche de femme qui me poursuit, mais comme une idée, comme une essence. Ce goût n'est plus une chose du corps, il me montre à nu le sens même d’une âme.

Anaïs parle de cette rencontre dans son Journal de celui qu'elle appelle Nanaqui

I met Artaud at the Viking. I was trembling. And then began a night of ecstasy. We left the café, we walked in a dream, in a frenzy, Artaud torturing himself with mad talk about eternity, God. We kissed violently; an ecstasy. He said: “Entre nous il pourrait y avoir un meurtre.”
I was haunted by Artaud. the face of my hallucinations. The hallucinated eyes. The sharpness, the pain-carved features. The man-dreamer, innocent and diabolical, frail, nervous.

Je ne pense pas à Artaud en tant que corps. Je ne connais que les yeux de son corps. J'aime sa maigreur, ses gestes. je suis amoureuse de son esprit, de cette intelligence subtile à nulle autre pareille, des manifestations surnaturelles.

vendredi 2 novembre 2018

Histoires manuscrites

Suzon en vacances. 1935

Par Léon Courbouleix


Il se glissa derrière moi, releva ma jambe, et d’un coup brutal, il m’a proprement enculée.
Je souffrais horriblement !
J’ai poussé un  cri si aigu, qu’il s’est arrêté.
Alors, avec une gentillesse, dont je ne l’aurais jamais cru capable, il s’est agenouillé et m’a léchée délicatement.
J’ai trouvé ça très bien de sa part, très bon aussi.









J'exigeais que Jean encule Yvonne.



Gourmande, j'y applique les lèvres, et tandis que je la suçe, Jean s'approche par derrière.




Le mariage de Suzon. 1936



Oh! Le joli con disait-il, il est doux à embrasser ... à lécher




Nous deux. Pour toi pour moi. Quelques vers. 1935.

Alors, très doucement, il écarte les cuisses
De l'idolze aux abois et tette son bouton,



Enfin, les amoureux lassés, un doigt au cul,

S’endorment bienheureux, tête à cul, fesse à tête …


Dans sa menotte fine, elle prend le polard,



(Il a sorti son polard ... Il s'est foutu à la renifler ... Et c'était pas du simili Louis-Ferdinand Céline Mort à crédit)
Le polard est le nom que donne le fêtard à l'étudiant besognieux.

jeudi 1 novembre 2018

On est heureux avant d'être heureux

Je suis sensuel. Je n’avais rien conçu, j’avais tout senti. 

A l'origine est l'ignorance : non seulement je n’eus jusqu’à mon adolescence aucune idée distincte de l’union des sexes, mais jamais cette idée confuse ne s’offrit à moi que sous une image odieuse et dégoûtante. 
Ainsi sa rencontre avec l'effroyable maure Chevalier de la manchetteje vis partir vers la cheminée et tomber à terre je ne sais quoi de gluant et de blanchâtre qui me fit soulever le cœur. 

J’appris ce dangereux supplément qui trompe la nature, et sauve aux jeunes gens de mon humeur beaucoup de désordres aux dépens de leur santé, de leur vigueur, et quelquefois de leur vie. Ce vice que la honte et la timidité trouvent si commode, a de plus un grand attrait pour les imaginations vives : c’est de disposer, pour ainsi dire, à leur gré, de tout le sexe, et de faire servir à leurs plaisirs la beauté qui les tente, sans avoir besoin d’obtenir son aveu. (paragraphe repris par Jacques Derrida, de la grammatologie)

La critique de la masturbation n'est pas religieuse mais physiologique. Le plaisir sexuel est perçu comme une force naturellement excessive qu’il faudrait réguler afin de ne pas altérer la santé de l’individu. Voir l'influence de l'ouvrage de Samuel-Auguste Tissot, « De l'onanisme », publié en 1760.

Il rencontre ensuite les hommes notamment son aventure Place Bellecour. Il ne voulait exactement, comme il me l’avait dit, que s’amuser et que je m’amusasse, chacun pour son compte ; et cela lui paraissait si simple, qu’il n’avait même pas supposé qu’il ne me le parût pas comme à lui. Je fus si effrayé de cette impudence que, sans lui répondre, je me levai précipitamment et me mis à fuir à toutes jambes, croyant avoir ce misérable à mes trousses.

Il apprécie le rapport avec les femmes, le plaisir sans amour avec madame de Larnage. Mais il ne rentre pas dans les détails contrairement aux histoires dite effroyables. Cette vie délicieuse dura quatre ou cinq jours, pendant lesquels je m’enivrai des plus douces voluptés. Je les goûtai pures, vives, sans aucun mélange de peines : ce sont les premières et les seules que j’aie ainsi goûtées ; et je puis dire que je dois à madame de Larnage de ne pas mourir sans avoir connu le plaisir. » […] « Je ne l’aimais pas non plus comme j’avais aimé et comme j’aimais madame de Warens ; mais c’était pour cela même que je la possédais cent fois mieux.

Jean-Jacques fut-il gigolo ;elle ne fût pas riche elle-même, elle voulut à notre séparation me forcer de partager sa bourse, qu’elle apportait de Grenoble assez bien garnie, et j’eus beaucoup de peine à m’en défendre.

Cela ne l'empêche pas de désirer la fille de cette dame :Elle avait une fille dont elle m’avait parlé très souvent en mère idolâtre. Cette fille avait quinze ans passés ; elle était vive, charmante et d’un caractère aimable. On m’avait promis que j’en serais caressé : je n’avais pas oublié cette promesse, et j’étais fort curieux d’imaginer comment mademoiselle de Larnage traiterait le bon ami de sa maman.

Dans sa jeunesse il revient toujours à madame de Warens ; Près de maman mon plaisir était toujours troublé par un sentiment de tristesse, par un secret serrement de cœur que je ne surmontais pas sans peine ; au lieu de me féliciter de la posséder, je me reprochais de l’avilir. Son dernier écrit est pour elle (Dixième promenade Les Rêveries du promeneur solitaire)

Le sexe idéal reste celui que l'on projette sans le réaliser c'est celui de l'idylle aux cerises : Que mes lèvres ne sont- elles des cerises ! comme je les leur jetterais ainsi de bon cœur !


On est heureux avant d'être heureux

Les Confessions publié à titre posthume en 1782 et 1789.




lundi 29 octobre 2018

Des dents à la langue

Ex-libris et culs-de-lampe sont la spécialité du docteur Morisot alias Jean de Sauteval Docteur en médecine (Paris, 1925). Lauréat de l'École française de stomatologie (1925). - Collectionneur et graveur d'ex-libris érotiques.

L'identification par les dents / Jean Morisot, 1925 [thèse] 







dimanche 28 octobre 2018

Transsudation excitante

Le sexe est une affaire de sécrétion ce qui en fait une affaire secrète, car si cela nous excite, cela nous dégoute aussi. On a souvent une vision confuse de toutes ces sécrétions extrèmement complexes.

Ainsi l'éjaculation féminine n'est pas la glaire cervicale, fluide sexuel fabriquée par le col de l'utérus dans le but d'aider les spermatozoïdes à remonter. Que les filles connaissent sous le nom de perte blanche.

Lors de l'excitation le principal fluide lubrifiant est dû au phénomène de transsudation. Lors de l'excitation sexuelle, la circulation sanguine augmente et les pores de la muqueuse du vagin qui filtrent le sang laisse passer plus de liquide lubrifiant. Notamment la partie du vagin coté ventre qui est composée de plexus veineux très réactifs.

Ensuite vous pouvez avoir sur la langue la production des glandes vestibulaires majeures (anciennement glandes de Bartholin) qui sont situées de chaque côté de la vulve, dans sa moitié postérieure et dans l'épaisseur des grandes lèvres. Ce qui en fait plutôt un lubrifiant extérieur.

Enfin la glande para-urétrale, parce qu’elle est située autour de l’urètre, produit lors de l'orgasme de manière réflexe une quantité plus ou moins grande d'un liquide translucide dont la composition est proche du liquide séminal masculin. On ne connait pas le rôle de ce liquide, qui peut-être ne sert à rien. 

Site pointpointpoint
Cette glande a longtemps porté un autre nom, toujours utilisé par certains médecins et par les médias : la « glande de Skene ». Skenec’est un gynéco écossais du 19ème siècle, grand admirateur du Dr Sims, connu pour être à la fois le « père » de la gynécologie américaine (il a mis au point le spéculum) et le pire tortionnaire que tu puisses imaginer. En effet, le mec a expérimenté comme un porc pendant des années sur des esclaves noires. Sa « patiente » (ou son cobaye) la plus célèbre s’appelait Anarcha. C’est ainsi que, pour rendre justice à ces femmes, d’autres femmes d’aujourd’hui ont décidé de renommer la glande Anarcha.

Comme toujours après ces articles gynecologiques on peut préférer une petite illustration de Tauzin coloriée ou pas.






dimanche 21 octobre 2018

Censurer l'éjaculation féminine

Le Digital Economy Act britannique pourrait être prochainement complété par interdiction de la représentation de certains actes sexuels, des actes considérés comme extrêmes.

Le British Board of Film Classification (BBFC) n’impose pas de critères officiels explicites, mais dans les faits, images et vidéos de fessée, mises en scène sadomasochistes, scènes de sexe en public, menstruation et éjaculation féminine sont notamment susceptibles de disparaître, pour se conformer aux pratiques acceptées par le BBFC dans les DVD classés X.