jeudi 30 mai 2013

vendredi 24 mai 2013

Don't ask Don't tell

James Bond: [Whilst being in bed with his Scandinavian language tutor] I always enjoyed learning a new tongue.
Moneypenny: You always were a cunning linguist, James.
Moneypenny: [M walks up from behind Moneypenny] Don't ask.
M: Don't tell.



 * Policy Don't ask don't tell

samedi 18 mai 2013

Ma langue éprise d'aventure cunnilingus d'un vagabond

Albert Glatigny a écrit l'invitation à la minette que je vous propose ci dessous. L'invitation à la minette fait partie du recueil Joyeusetés galantes et autres du vidame Bonaventure de la Braguette. Sa vie est bouleversante. Cette invitation à la minette comme une autre invitation au voyage Là, tout n'est qu'ordre et beauté,

Albert Glatigny (ou Glatiny que l'on trouve aussi sur le net) doit être célébré comme il se doit des siècles après sa mort. Lui qui a vécu sans faire de mal à personne.

Et j'accompagne ce poème des oeuvres d'Egon Schiele dont l'oeuvre est également une invitation à la minette.
 
Ton con suave, ton con rose,
Sous une forêt de poils blonds,
Doux, frisés, parfumés et long,
A l'air d'une lèvre mi-close,


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Lèvre excitant les appétits
De ma lèvre très curieuse,
D'où tant de baisers sont partis ...
Car ma chère, les imbéciles 


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Auront beau dire ; quand on a,
Sur la fille qu'on enconna,
Fait sonner ses couilles dociles,
A moins d'être bourgeois épais 


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egon schiele

Dont la nuque indécente arbore
Un de ces fameux toupets
Aux crins roses comme l'Aurore
Il faut quand le champ se va clore,


Déposer le baiser de la paix.

mardi 14 mai 2013

Glottisme enragé d'un jeune puceau

Je soulevai sa chemise et regardai avec étonnement l’énormité de son ventre, où le nombril était en relief au lieu d’être en creux comme chez ma sœur.
Je léchai ce nombril. Elle était immobile, ses seins pendaient sur les côtés. Je soulevai un de ses pieds et le portai sur le lit. Son con m’apparut. Je m’effrayai d’abord en voyant les deux grandes lèvres, épaisses et enflées, dont la couleur rouge tournait au brun.
Sa grossesse me laissait jouir de cette vue d’une façon très complète. Ses lèvres étaient ouvertes, et à l’intérieur, où je jetai un coup d’œil, j’aperçus tout un étal de boucherie où la viande était d’un beau rouge humide.
En haut des grandes lèvres le trou à pipi se montrait surmonté d’un petit grain de viande. C’était le clitoris, comme je m’en rendis compte par ce que j’avais appris dans l’atlas anatomique.
La partie supérieure de la fente se perdait dans les poils qui couvraient un mont de Vénus d’un embonpoint démesuré. Les lèvres étaient presque dépourvues de poils et la peau, entre les cuisses, était humide et rougie par la sueur.
En vérité, le spectacle n’était pas admirable, mais il me plut d’autant plus que cette femme était assez propre. Je ne pus m’empêcher de placer ma langue dans sa fente et rapidement je léchai et pourléchai le clitoris qui durcissait sous mon glottisme enragé.
Ce léchage me fatigua bientôt, je remplaçai ma langue par un doigt, la fente était très humide. Alors je m’emparai des tétons dont je pris les pointes en bouche en les suçant tour à tour. Mon index ne quittait pas le clitoris qui durcissait et grandissait. Il eut bientôt la taille de mon petit doigt et la grosseur d’un crayon.

Apollinaire Les exploits d'un jeune Don Juan

Et ci dessous une scène du film de Gianfranco Mingozzi, scénariste Jean-Paul Carrière, avec Marion Peterson (Kate- de la scène ci dessous), Marina Vlady (Mme Muller-de la scène ci dessus), Claudine Auger (la mère), Bérangère Bonvoisin (Tante Marguerite) et bien sur Serena Grandi (Ursule)


Marion Peterson-Journal d'un jeune Don Juan par francomac

lundi 13 mai 2013

Voyeuses for now

Dasha Shishskin n'a pas de bio sur le net et n'a pas de pages en français, née en 1977, Moscow-born, New York-based painter and printmaker.
Titles (of my work) are like a cherry on a cake. Il y a notamment celui ci : Butter is the Passport to Pleasure mais également Enthusiasm is a Fever of Reason.

L'univers de Dasha Shinskin est sombre et glacial dans son contenu (corps mutilés, amputés, ... mais sans que personne ne le remarque dismembered torsos, severed breasts and phalluses abound, though the horrors are apparently routine for the inhabitants pour Elli Bronson dans un article intitulé Putting the gore into phantasmagoria) et coloré dans sa réalisation : a world of sinuous lines, kaleidoscopic colors, and psychedelic imagery (bunt)
Interview chez Blouin
 
I make drawings and not paintings. I am still attached to line and eloquent silhouettes that line creates, leaving paint and colors to be fillers and not definers.
I like being a voyeur for now.

004_DS_GeppettoMakesAnother 
Geppetto makes another

judith-2007-Dasha Shishkin 
 
Nabuchodonosor II a envoyé Holopherne châtier les peuples qui ont refusé de le soutenir dans la guerre qu'il a menée contre le roi perse, lors du siège de Béthulie, Judith va séduire le général, l'enivrer et le décapiter. Cette histoire est racontée dans Le livre de Judith livre deutérocanonique de la Bible. Cette scène a inspirée presque tous les peintres dont Artemisia Gentileschi bien sur.
A coté de Dasha shishskin je vous propose Ghada Amer avec également un univers de lignes au crayon et son attrait pour divers supports dont la broderie. Née en 1963 au Caire elle vit à New York également.

Ghada Amer coud sur des toiles des images provenant de magazines pornographiques, son procédé implique un changement visuel, ce qui semble être une masse de lignes abstraites avec des bouts de fils qui dépassent, dévoile peu à peu des personnages érotiques, affiché dans un motif répétitif.

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And the beast

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Trini

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Who killed "les demoiselles d'Avignon"

Romantique en public ...

Francesco Hayez est pour le public un peintre italien romantique du XIXème siècle
481px-El_Beso_(Pinacoteca_de_Brera,_Milán,_1859)Le baiser

Francesco_Hayez_053Le dernier baiser de Roméo et Juliette

Mais il existe  Franscisco Hayez privato : 19 planches sur papier très fins où sont représentées les jeux d'amour du peintre romantique avec Carolina Zucchi.

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Les deux amants, nus ou à moitié nus se laissent aller entre les murs du studio du peintre à des jeux érotiques sans préjugés. Carolina Zucchi, surnommée la Fornarina (la fornarina était la maitresse de Raphael mais il est possible que Carolina est aussi ce surnom) était fille du comptable Zucchi,qui acceuillait dans sa maison des artistes tels que Donizetti et Bellini.
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 Voir également Venise libertinage

Lipsucker blues

Cocksucker Blues de Robert Frank (le blues du suceur de queue) a été interdit de diffusion et certaines scènes dont la scène de l’avion en deviennent légendaire.  Avec internet le film est maintenant visible et la scène de l'avion perd de sa légende.
Le film retrace la tournée des Stones aux states de 1972. Le groupe a loué un Boeing-737 pour les ramener chaque soir après le concert à un lieu fixe. Quatre sièges affaire pour le groupe, Ronnie et Keith, un rideau, Mick et Charlie, un rideau, sièges 1ère classe les accompagnateurs (Darryl Jones et Lisa FIsher, Bernard Fowler, Chuck Leavell) et bien sûr les administrateurs et logisticiens du groupe, sièges ordinaires pour les autres.
Cette fois-ci, on a embarqué une fille, et on la renverra par vol retour le lendemain. C'est l'occasion d'une mise en scène d'un sacrifice vaudou. La fille est déshabillée de force, mise nue et par un mouvement d'épaulé jeté porté à la bouche de son boureau. Le tout sur fond de tambourins et de maracas. Simulacre de sacrifice. La scène ne fait pas rire même les protagonistes s'en fiche. Wyman et Watts n'y participent pas et le rire de Jagger est bien forcé. La scène n'est pas drôle, bas niveau de bizutage de soirée alcoolisée d'étudiants boutonneux.
(la scène en réalité ne s'est pas passée ainsi allons au delà du montage : il y a plusieurs filles. L'une ne veut pas se laisser déshabiller et se débat mais ce n'est pas elle que son boureau porte à la bouche mais une autre que l'on a vu bien allumé et consentante à se laisser mettre nu. On la retrouve après, nue seule titubant de drogue ou d'alcool dans les travées de l'avion)
C'était aussi ça l'épopée du rock, libération sexuelle? et mise à scène. Si typiquement seventies.

samedi 11 mai 2013

Odor di femina

Elle sentait la sueur, mais d’une façon assez agréable qui m’excitait. C’était cette odor di femina qui, je l’ai su plus tard, émane du corps de la femme et qui, suivant sa nature, excite le plaisir ou le dégoût.

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Dans la chambre régnait une atmosphère pleine d’odeurs mêlées, exhalées par les corps des servantes, dont les vêtements pendaient à la muraille ou sur le pied du lit. Ces odeurs étaient d’abord très désagréables, mais dès qu’on s’y était habitué, on les trouvait plutôt excitantes que suffocantes : c’était la véritable odor di femina :
Le parfum qui fait bander.
Elle devait s’être lavé, car son con n’exhalait aucune odeur.

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Je léchai le sperme féminin qui avait le goût d’œuf cru.
Ensuite, je mis mon nez dans son con qui sentait l’œuf – à cause de sa récente décharge – et la pisse.

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Je baisai ses fesses, les maniai, les ouvris et sentis son trou du cul qui n’exhalait aucune odeur de merde, mais celle de la sueur. Mais elle se dégagea définitivement en observant qu’elle ne comprenait pas comment un monsieur comme moi pouvait avoir plaisir à sentir les endroits puants d’un corps de paysanne.

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J’approchai mon visage de son cul et sentis sa sueur pénétrante. Son trou du cul gardait encore quelques traces de sa dernière selle.
Sa toison était frisée et sentait fortement la pisse, ce que je remarquai en mettant le nez dedans.

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Il faut dire que ces servantes ne se lavaient le con que le dimanche. Il y a d’ailleurs beaucoup de dames très bien qui n’ont pas le temps de le faire souvent. Mais cette odeur m’excita et je bandais déjà.
Pendant l’action, elle avait fortement transpiré et son odeur saine de jeune campagnarde me faisait souhaiter de tirer un second coup.

 Texte : Guillaume Apollinaire Les exploits d'un jeune Don Juan
Illustration : Gilbert Garnon, «Cent trente deux positions amoureuses»

vendredi 10 mai 2013

Magnifique cunnilingus de cinéma

Chez Medem, le sexe est une fête, une libération s'ouvrant à tous les excès, à l'abandon de soi le plus complet et le réalisateur fait preuve d'une crudité surprenante avec les coïts sauvages, torrides et inventifs entre Lucia et Lorenzo. Paz Vega est à ce titre une sorte d'idéal féminin que Julio Medem n'a de cesse de mettre en valeur. Passionnée, torturée et charnelle, c'est un nid d'émotion à vif dont le bouillonnement pousse à se mettre à nu constamment, au propre comme au figuré. Chronique du cinéphile

Il ose le vrai cul qui fait bander (ou mouiller). Des cunilingus qui valent un gunfight chez John Woo, des branlettes féminines qui écrasent le meilleur combat de kung fu, des caresses péniennes qui font oublier les plus grandes poursuites automobiles de l’histoire du cinéma Technikart 

Lucia bande le yeux de Lorenzo et effleure la bouche de celui-ci de son index, de son coude, de son nez, de son épaule, de son téton, de sa langue, elle vient ensuite s'agenouiller au dessus de la bouche de son amant. Nous ne verrons plus que la langue de Lorenzo et l'extérieur de la cuisse de Lucia qui tangue d'avant en arrière, d'arrière en avant sur cette langue. Toujours très doucement elle se retourne pour s'offrir à nouveau à la caresse.

Très pur, très beau.


Sexe à l'aveugle avec Paz Vega, extrait de Lucia et le sexe

jeudi 9 mai 2013

Kiss petite femme, le journal de Henri-Pierre Roché

Henri-Pierre Roché comme Paul Léautaud tient un journal de sa vie qui reste secret et il est passionné par Stendhal. Le but de sa vie de romancier serait d'écrire une version de de l'amour. Il rencontre des centaines (millier) de femmes avec de fausses annonces matrimoniales. Le journal de ces rencontres serait du matériel pour l'écriture de cette oeuvre. Il inaugure le procédé double de l'échange des partenaires et du compte rendu épistolaire (amants et amantes, parfois à leur insu, font l'objet d'analyses écrites échangées), manipulation sentimentale qui restera une constante de sa vie (wikipédia). 

Dans sa relation avec Frantz et Helen Hessel (Jules et Jim) il a immédiatement l'idée d'écrire en roman notre histoire à nous quatre : H. F. B. et moi en quadruple Tagebuch - Franz Hessel, Helen, la soeur de celle-ci Bobann et Pierre (seul Pierre et Helen écriront cette version)

Xavier Rockenstrocly : Dans le journal il utilise un langage codé, employé dans une tentative de ne rien cacher, de tout dire. Dans son édition des Carnets, André Dimanche donne cette traduction:

       sp. ou spend: jouir, orgasme
       p.f.: petite femme (sexe féminin)
       k.p.f.: kiss p.f.
       t.p.f.: touch p.f.
       p.h.: petit homme (sexe masculin)
       k.p.h.: kiss p.h.
       t.p.h: touch p.h.
       love shleep ou love shl.: contamination de love sleep (anglais) et loveschlaf (hybride d'allemand) = sommeil d'amour

Ce sont les noms du code amoureux que l'on retrouve le plus fréquemment. Il est frappant de voir que les pratiques sexuelles se voient doublement codées : recours à l'anglais, en général, puis utilisation, très fréquente mais pas systématique, de l'abréviation de la désignation anglaise. Cette nouvelle désignation s'intègre parfaitement dans la syntaxe de la phrase, aidée en cela par les nombreuses autres abréviations présentes dans le Journal. Ainsi nous lirons :

en caressant p.f.
au matin, des k.p.h. pas jusqu'au bout et un peu t.p.f. extérieure.
k.p.f. à fond, dévoré p.f. - et p.h. dévoré.
Nuit love shleep presque nu, sans sp.
p.h. en elle, si heureux, jusque elle sp. et vite le « god » en retrait

God étant un synonyme très souvent utilisé de « p.h. ». D'autres noms émaillent parfois le Journal comme « Husum » et « Busum » du nom de deux localités du nord de l'Allemagne qu'ils traversent ensemble et qui désignent respectivement le sexe et les seins d'Helen.

mercredi 8 mai 2013

Cunnilingus erlijio

L'espagne s'est bien libéré depuis l'anecdote que nous raconte Jean-Claude Carrière dans son ouvrage le réveil de Bunuel,   "Il demeurait chaste dans ses propos, dans ses gestes. C'est à peine si, un soir, au festival de San Sebastian, il me montra une loge en me disant, à voix basse, qu'il avait pratiqué là, dans sa jeunesse, son premier cunnilingus. En Espagne il s'agissait en ce temps là d'une rareté. On disait que seul les français étaient assez dégradé pour s'y livrer.

Il faudra attendre 1975 pour le premier nu dorsal d'Alicia Sanchez dans Furtivos José Luis Borau et le sexe de María José Cantudo du moins son reflet dans la glace d'une penderie dans la trastienda de Jorge Grau

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Avec Julio Meden le basque de San Sebastian le cunnilingus n'est plus une rareté

Ci dessous dans Room in Rome, Habitación en Roma


Room in Rome #5 par nyad3

CunniBlague

Cet hiver, j'ai eu crevaison. Il faisait moins 15 dehors et il y a de la neige tombait dru. Je sors de la voiture prend la roue de secours, mais j'ai à peine enlevé un écrou que j'ai les doigts gelés. Je rentre dans la voiture pour me réchauffer.

Me voyant rentrer avec ses mains bleuies par le froid, ma copine me dit:

- Mets tes doigts entre mes cuisses, ça les réchauffera très vite!

Ce que je fais... Et dix minutes plus tard, je suis à nouveau dehors. Après chaque écrou, je rentre me faire réchauffer les mains.

Quand la roue est remontée, je rentre dans la voiture prêt à repartir quand ma copine me dit:

- Tu n'aurais pas froid aux oreilles?

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dimanche 5 mai 2013

Allez! Dans le con

Heureux jeune homme! Le voilà qui se met à décharger une seconde fois  en plein dans la bouche du Fléau, toute heureuse du résultat et le visage pétillant de vice. "Ca a marché? lui demande-t-elle. C'était bon? Je le crois, hein? Petit cochon, il y en a un foutre! Vous vous souviendrez de la salope. Je crois que c'est mon tour maintenant. Ca coule joliment vous savez. Il y a de quoi lécher. Allez! vous allez vous offrir ça." Elle s'étend à son tour sur le lit, tout le cul à l'air, le con tout juteux, le foutre lui dégoulinant le long des cuisses. "Qu'est-ce qui va nettoyer ça? dit-elle. Et vivement. Je ne peux plus attendre. Qui me bouffe le con?" Je m'étais réservé cela et je me mis à lui faire une minette complète, qui la fit bientôt décharger, un foutre épaix comme celui d'un homme. Il fallut alors la laisser un moment à sa langeur. Au bout de quelques minutes, s'adressant au petit jeune homme : "Eh! Bien, vous n'avez pas envie d'entrer la dedans. Vous ne bandez plus! Allez! Arrivez. Je vais vous faire bander moi!" - et elle se mis en pause, bien calé sur le lit, les jambes large écartées, tout son con prêt dont elle écartait les lèvres avec les doigts. Il monte sur le lit, s'étend sur elle, elle lui manie un peu la queue, et quand il est à point :" Allez! Fous moi ça dans le con, salaud. T'es pas bien? Un riche con comme ça? Allez, marche. Mets tout. Allez!  Oh! le salaud, je vais encore décharger. Va, va. Oh ! c'est tout de même rudement bon, une pine. Et pour toi ? C'est pas bon ? Tenez ! Le voilà déjà qui pisse son foutre. Frotte encore, encore. Là, là… oh ! oh ! ça y est, ça y est, salaud : tu sens si ça coule. Oh !…Oh !…”»

Journal Particulier 1933 Paul Léautaud

Correspondance obscène

Paul Léautaud Lettre inédite à la barbouilleuse

Tu es un ange de putasserie de m'écrire de si agréables
chose. je n'ai aucun mérite de te bouffer le con comme
je fais et de le lécher quand tu décharges. J'y ai grand
plaisir. Quel dommage que je ne bande pas mieux. Je
t'aurais mis quelque chose: 18 centimètre de longueur,
13 de grosseur. Représente-toi cela.
Je bande en t'écrivant.
Ne te branle pas de trop. Pelote-toi le con, mets-toi un
doigt dans le cul, ce te sera très agréable, en attendant
que je le fasse moi-même. Je me tiens la queue en
t'écrivant.
A bientôt le plaisir de te voir sans voile et le con tout
trempé dès le premier baiser
.

Paul Léautaud


Une autre lettre de Léautaud à celle qu'il avait appelé le Fléau (Mme Cayssac):

« Ma chère amie,

…J’ai oublié de souhaiter une fête. Je ne la souhaite pas à la partie d’en haut qui ne vaut rien. Je la souhaite à la partie d’en bas qui est délicieuse – qui l’a été du moins.

Amitiés. »

Lèche moi comme un timbre

En attendant Léautaud, un petit détour vers les blogs avec celui d'Ann Aroïs et de sa correspondance

Tout d’abord, vous êtes le premier homme que je rencontre qui me parle de con en parlant du sexe de ses amantes. J’entends plus souvent le mot chatte dans la bouche des hommes. Mais je dois vous dire que j’adore l’utilisation de ce mot con car il me rappelle Paul Léautaud et son « Journal Particulier ». Un ouvrage paru bien après sa mort dans lequel il décrit ses parties de plaisir avec son amante dodue et polissonne. Il décrit son con, sa façon de couler et j’adore ces écrits. Personnellement, mon con mouille beaucoup et très facilement sous les caresses de mon partenaire.Il peut donc me lécher comme bon lui semble. 
Qu’il me caresse la chatte avec les doigts et cela m’excite aussitôt, mais lui donner ma chatte à lécher et boire est autre chose, il faut alors que je me donne totalement et je n’ai pas toujours envie de cela. Avec mon amant actuel, j’ai expérimenté une façon de me faire jouir sur sa bouche qui m’a souvent donné plusieurs orgasmes à la suite. Sa tête entre mes cuisses, je soulève mon bassin et vient frotter moi-même ma chatte ouverte et mouillée sur sa bouche. Lui ne bouge pas. Il ouvre simplement la bouche et sort sa langue.
Ann


Parfois je me masturbe. Mais j'ai toujours en tête et j'ignore pourquoi, l'idée et l'image de votre chatte, juteuse, toujours comme un gaspaccio de fruits frais.
Jacob

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Les minettes de Léautaud

Marie Dormoy est une femme qui a eu des amants :

Lucien Michelot organiste et maitre de chapelle elle a 17 ans lui 40 elle l'excite et est excité d'un regard : M. Michelot me regarda de ses beaux yeux clairs et dit en riant : « Comme elle est gentille, la petite Marie. Regardez donc, Andrès, comme elle est gentille. –Je le vois bien », répondit Andrès, riant lui aussi. Pendant quelques secondes tous deux me regardèrent avec une expression telle qu’à la fin de ma vie j’en garde encore le souvenir. Ce double regard me rendit femme.

André Suarès et Auguste Perret dont elle sera la maitresse qui la laissera certainement frustré physiquement : cette nuit ne dormant pas, je faisais le point comme disent les marins : un an d’amour, quatre nuits d’amour, et trois cent soixante-et-une inutiles. Ne crois-tu pas que c’est à pleurer ?


Marie Dormoy bibliothécaire qui a la charge pour le Mercure de France de taper les manuscrits de Léautaud devait être autant fasciné par le coté spirituel de Léautaud que dégouté par son enveloppe physique : Je savais d’avance qu’avec lui il me faudrait admettre l’inadmissible, supporter l’insupportable, accepter l’inacceptable.

Il pense sexe, elle songe littérature. Et pour réaliser son grand œuvre révéler au monde le journal littéraire de Léautaud Marie Dormoy malgré son dégoût accepte le baiser du lépreux : Il me regarda, indécis, note Marie dans ses Mémoires, me prit dans ses bras, posa ses lèvres sur les miennes. Je n'avais pas prévu cela. Cette bouche édentée, ces lèvres mouillées, ce menton mal rasé…Je me résignai, me laissai faire. »

Mais lui ne le voit pas :
Après l'avoir vue nue un instant, être sage m'est dur. Enfin! Je lui donne des baisers sur le visage. En riant aussi, elle se plaint, ce n'est pas la première fois, que mes baisers, donnés à pleine bouche, lui mouillent le visage. Je lui dis que je ne sais pas donner des baisers tièdes, des baisers de blonde, que je suis un brun, moi .

Et la première fois où Marie Dormoy se donne :

La scène se passe chez elle, le 4 février 1933. « Aussitôt arrivé, il m'embrassa. Pour me dérober à cette caresse qui m'était un supplice, je m'en fus dans ma chambre et revins complètement nue sous un peignoir léger. Ses caresses se précisèrent et je pris goût à ces jeux voluptueux dont j'étais privée depuis de si longues années et qui, seuls, me comblaient. Il entreprit, à son tour, de se dévêtir. De ses vêtements entrouverts s'exhala une odeur fade qui me souleva le coeur, et comme il semblait assez fier de sa nudité, je ne trouvai à lui dire que cette phrase stupide : “Tu es priapique…” Afin d'arriver le plus tôt possible à une conclusion qui mettait fin à mon supplice, je m'étendis brusquement sur le tapis en lui disant : “Prends-moi.” Il crut ainsi que j'étais avide de ses baisers, de ses caresses.

Il pense que ses goûts pornographiques sont partagés. Mais elle sait elle ce qu'il pense:

Je pense que la capacité de faire l'amour constitue une grande part de l'être, une part qui a aussi son élément spirituel: le plaisir d'aller à un rendez-vous avec sa maîtresse. Le plaisir des baisers, de la vue, des caresses. Le plaisir du retour dans la rêverie du plaisir qu'on vient de donner et de recevoir, tout cela ajoute aux capacités de l'esprit, les complète, leur donne une excitation. On ne peut perdre cela sans que l'esprit, les facultés de l'intelligence en soient atteints. Certainement, il y a là comme une première déchéance. Si grand talent qu'ait un homme, ce talent perd quelque chose le jour qu'il perd la faculté amoureuse. Je pense cela profondément.
 
Et elle accepte beaucoup :

Elle a un visage délicieux quand elle me regarde lui faire minette, et avec quelle gourmandise, avalant tout.
Quand est-ce que je t'enfilerai ? — Demain. — Quand est-ce que je te ferai minette ?
Dix heures, place du Panthéon, à sa sortie de la Bibliothèque. Sitôt en voiture ... Je lui dis : « Bon ! Bon ! On pourra toujours se faire minette. » Elle répond : « Certainement. »

Petite séance, sur sa demande, de lui pisser sur le c ... à son grand délice, ensuite plaisir par derrière, entre ses cuisses et le visage penché en avant, regardant. Quand j'ai fini, ce mot: «C'est copieux!...» Et ensuite encore très tendre, charmante.

Je n'en revenais pas. M'a fait cette remarque, auparavant, sur le divan, quand, d'elle-même, elle a commencé à me caresser, que je suis beaucoup plus aimable quand j'ai fait l'amour, qu'avant, que même ma voix n'est plus la même, comme si le sperme me rendait nerveux, méchant, comme une chose dont j'ai à me délivrer. C'est assez curieux, car, généralement, on est plus aimable dans l'état de désir que lorsque celui-ci est satisfait. Toujours son visage grave en faisant l'amour. Je la regardais en train de me br...: très sérieuse. Je le lui dis en riant. Non! On ne dirait vraiment pas que tu tiens... Répondu qu'elle trouve toujours très grave de faire l'amour. Moi, je n'en reviens pas encore.

Et cette femme qu'il ne trouvait pas belle mais il n'avait pas mieux sous la main car il lui fallait une femme à disposition (car il ne semblait pas fréquenter les prostitués et n'était pas fait pour les petitesses de la drague) il va la découvrir et s'apaiser.

Elle a été jolie, voluptueuse au possible, merveilleuse comme toujours, à regarder, nue, le visage tout marqué par le plaisir, même des gestes très tendres et des regards. Quant à moi, je ne vais pas trop mal. Je suis resté en érection pendant trois quarts d'heure, du début de nos caresses à mon plaisir personnel.

Je lui ai dit lundi soir que, dimanche dernier, assise, nue, sur le lit, pour goûter, elle était un vrai Renoir - ce qui est vrai.
Elle était encore parfaitement jolie, le visage très expressif, ses merveilleux seins visibles presque en entier par l'échancrure d'un peignoir flottant. Il me semble que j'ai trouvé l'expression de son nu: un Renoir.
Je me suis assis à côté de sa baignoire. C'est vrai ce que je lui ai dit des mille nuances de tendresse que me font éprouver certaines de ses façons de me faire plaisir, de se montrer tendre elle-même. Pour la première fois de ma vie, je trouve une femme à qui pouvoir parler de cette sorte. J'ai même fini par tourner cela en plaisanterie, en disant qu'il m'arrivera peut-être, moi qui ai toujours célébré uniquement le derrière, de tomber dans l'amour platonique, en quoi m'aidera la nature un jour en me supprimant tous moyens. 

Ce journal d'un amour véritable et non celui de l'érotisme bla bla bla du plaisir partagé.

jeudi 2 mai 2013

Ta bouche est tabou

Par Poi dog Pondering. Je voulais écrire sur ce thème tabou ta bouche, mais Poi dog Pondering l'a chanté alors je ne résiste pas au plaisir de vous proposer encore un peu de musique.



Headlong down your hallway with a head full
of sweet possibilities
Though I know damn well here I go again hoping you'll
see things my way
My knock upon your door unanswered as it has been
A dozen times before my love for you
an unopened book
Bittersweet bittersweet

Chorus:
Ta bouche est tabou ta bouche est tabou
Ta bouche est tabou ta bouche est tabou

And my blood boils
Your lips are closed to all alive and
breathing ambiguity
The fullness of them guarded private property
I would love to taste the sweet forbidden fruit
And leave upon my lips the savor of your juice



mercredi 1 mai 2013

Frétillant Frédillo

Les illustrations de Frédillo sont un émerveillement, avec de multiples détails toujours croustillants. JF Launay et le cabinotier et nous en offre un aperçu. Illustrateur entre autre de l'oeuvre de la Marquise de Mannoury d'Ectot, de Verlaine, et également de Gamiani. On lui attribue ce recueil au nom bizarre Feuilles à l'envers recueillies par un Bourguignon salé. Sa fiche wikipédia finit ainsi : On perd sa trace peu avant 1914.

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